GENERATIONS CYCLISTES : la passion multi-formats: Bilan de 2017

Bonjour à tous et une bonne année 2018 !

De retour pour un article dont le but est de donner des nouvelles, faire un bilan vélocipédique de l'année 2017 et voir ce qui m'attend pour 2018.

Ce n'est pas parce que je n'ai pas publié de billets de blog cette année que je n'ai pas roulé ! Il m'a fallu faire des choix pour adapter mon emploi du temps devenu plus chargé à l'INSA. Ainsi pas d'articles cette année mais toujours plus de vélo !

Un début 2017 mitigé

Je ne m'étais pas donné d'objectif pour 2017. Je savais qu'avec l'INSA et l'éloignement de mon club de St Gaudens cela allait être compliqué à gérer. Ma saison n'a ainsi pas très bien démarré avec un premier test en 2 FFC en Rhône-Alpes à Vienne début avril. Malgré un niveau de forme que je pensais honnête, je n'ai pas pu finir mieux que dans le milieu de classement sur une course qui a été marquée par de grosses bordures. Si cela n'avait été que ça il n'y aurait pas eu de problème cependant des problèmes de communication avec mon président de club m'ont empêché de participer à d'autres courses FFC. Cela et le fait que le niveau en Rhône-Alpes soit plus élevé m'a motivé pour ne pas reprendre une licence FFC en 2018.

Premier pic de forme en avril

Ainsi contrairement à 2016, où les mois de mars et avril avaient été chargés en compétitions et où j'avais fini cramé, j'arrive à 2 semaines de vacances en avril avec une grosse fraîcheur. Je parviens à peaufiner ma forme durant ces vacances à Castres ce qui me permet de réaliser une 5ème place à la ronde castraise me rassurant sur le fait que courir toutes les semaines n'est pas forcément nécessaire pour être performant. Malgré tout j'avais imaginé pouvoir monter sur le podium mais le niveau a été très relevé et nous arrivons à 10 pour la deuxième place après 150km !

Vidéo de la course (by Dimitri Liénard)

Mois de mai en roue libre

Le mois de mai apporte son lot de projets à rendre et de travail et je me retrouve à devoir finir un projet collectif la veille des trois cols, une cyclosportive à côté de Lyon. Le matin, je suis énervé, fatigué et loin d'être motivé. Je sens rapidement que ce n'est pas mon jour lors de la première difficulté. Cependant, mon esprit combatif revient crescendo et je fais une bonne fin de course. En rebouchant l'écart entre le 3e et le 2nd groupe seul. Et en parvenant à attaquer sur la fin de course.

Début de la préparation pour l'été

Une fois mes partiels de juin passés, j'attaque l'été avec l'objectif de m'éclater et repousser mes limites. Je roule un maximum en gérant mes journées de repos, je fais du qualitatif tout en gardant à l'esprit que vélo = liberté. Ainsi, je pars découvrir le grand colombier par la face gravi par le Tour de France cette année, je rends visite à mon ancien village dans la Loire puis les Cévennes et le pic du Montalet. L’affûtage revient avec le dénivelé et les kilomètres. Mi-juillet, je profite d'un critérium à Pont St Esprit pour faire du rythme. C'est en 1-2-3 FFC donc je suis déjà content de rester avec les meilleurs 40 min. Dans le même temps, je rencontre un certain Tim De Vos, un Belge en vacances aussi en Ardèche. Trois sorties avec une telle machine m'auront donné ce qui me manquait de motivation. Fin juillet, un peu plus d'un mois après le début de l'entraînement sérieux, j’enchaîne les KOMs que ce soit sur des murs ou de longs cols.

Second pic de forme en août : Ventoux-Fontfroide-Jalabert

Sec comme je suis, le moment est idéal pour aller monter le mont Ventoux. Toutes les conditions sont réunies pour aller battre mon record : pas de vent, la voiture suiveuse, le physique et le mental. J'avais essayé d'estimer ce que j'étais capable de faire et au final j'ai fait un tout petit mieux que ce que je pensais. 1h 13min 30s et un petit top 50 sur strava qui fait plaisir. Oui, j'en suis ultra fière et ça fait un peu partie de ma carte de visite de cycliste. 50/46000 personnes et 10ème de l'année 2017 ça parle à n'importe qui. Ma carte de visite ^^

La semaine suivante n'est pas moins chargée avec une sortie Ride Club dans les Pyrénées (à fond dans le col d'Agnes) et la reco de la Jalabert (157km à 30km/h). C'est là que j'ai atteint le bout de ce que mon corps pouvait encaisser. Un peu de repos et de surcompensation et me voilà à Olargues pour une course de côte en FSGT avec la ferme intention de gagner et gagner en confiance pour la Jalabert du dimanche. Dès le début, je me sens assez bien pour moi-même mettre une ou deux mines. Mais je me laisse reprendre de peur car la pente n'est pas assez raide et il fait quand même meilleur dans les roues. Les changements de rythme s’enchaînent sans que le petit peloton que nous sommes n'explose. Alors que le rythme retombe de nouveau, je décide de passer devant prendre un relai sur un faux rythme (je veux bien passer devant mais ce n'est pas pour tirer tout le monde). 50m plus loin, peut-être parce que j'entends de moins en moins le bruit des roues et de la respiration de mes adversaires, je me retourne. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant que j'ai pris 10 mètres sur tout le monde. Je ne sais pas s'ils l'ont fait exprès ou pas mais ce qui est sûr c'est que je n'en attendais pas tant. Avec la ferme intention de leur faire payer cette erreur, je descends une dent et augmente la cadence. Il reste alors 6km à faire, 18 minutes pendant lesquelles je me suis rarement autant donné. C'est fou comment être devant et pourchassé permet de se surpasser. Mon cœur n'a jamais été aussi haut aussi longtemps, c'est bien la preuve que la capacité à dépasser ses limites et de supporter la douleur sont très importantes dans le sport. Je franchis la ligne le premier avec 20s d'avance.

Cinq jours plus tard, c'est la Jalabert, ma cyclo fétiche. Les conditions étaient optimales et tant mieux car beaucoup d'élites étaient présents. Je suis parti en décidant de ne pas lâcher Pillon que je savais fort. Peut-être pas le bon choix car une échappée de 4 s'en va alors que tout au long de la course notre groupe de favoris n'arrivera pas à s'organiser suffisamment pour revenir sur le gagnant. Jusqu'à la fin j'aurais essayé de sortir mais en vain. Nous terminons au sprint pour la deuxième place et comme pour la castraise je finis 5ème.

Fin de saison

Fin août, Cyril me propose de l'accompagner un week-end dans les Pyrénées et l'assister dans son objectif, la marmotte. Ainsi je passe trois jours géniaux avec au menu, Luz Ardiden, le cirque de Gavarnie et le jour de la marmotte double ascension du Tourmalet et l'Aspin en bonus. Le tout avec un sac chargé du ravitaillement de Cyril.

Le mois de septembre, je profite de ma forme pour aller faire 2 contre la montre en côte. Le premier en FFC à la Croix Régis où je finis 8ème avec un chrono tout à fait honorable. Et le second sous la pluie dans les monts d'or que je gagne par manque de concurrence.

Depuis j'ai rallumé le home trainer et je participe à des courses sur zwift de temps en temps pour garder du rythme.