Voilà ! Ma première course a eu lieu dimanche dernier. Une cyclo de 105 km dans le Gers, mais une cyclo avec un niveau inhabituellement élevé car de nombreux coureurs de FFC viennent y faire du rythme avant de reprendre les compétitions. On retrouve par exemple Sébastien Pillon du Team Payname, ou encore Greg Lagane, un très bon jeune de l'île Maurice.
En plus d'être une occasion de faire du rythme, cette cyclo m'a permis de situer mon niveau actuel par rapport à mes futurs adversaires.
Bien que nous ayons eu du beau temps pour nous (moi, Aurélien et Greg) rendre au lieu du départ, cela fut de courte durée. Celui-ci a été donné sous un ciel couvert et le pire était à venir. Le circuit en lui-même n'est pas difficile, plusieurs taquets sont présents mais rien d'insurmontable pour des coureurs en forme. Surtout que la plupart du temps, les montées sont suivies d'une descente rendant les échappées difficiles à prendre.
Mon objectif au départ est donc de me faire mal aux jambes et au cœur. Pour ça il y a une technique infaillible : attaquer dès le premier kilomètre. Aurélien est déjà parti et je suis Greg qui part en contre. L'attaque va durer quelques centaines de mètre avant de se faire reprendre par le peloton. Je suis déjà content car j'ai réussi à suivre Greg alors que la veille lors du déblocage cela n'avait pas été évident.
Revenir en détail sur les 60 premiers kilomètres serait ennuyeux et surtout faire la liste de toutes les attaques me serait impossible. J'ai moi-même suivi des coups ou tenté de sortir notamment en montée. J'ai aussi passé un moment (comme beaucoup d'autres d'ailleurs) à marquer Pillon. Je me souviens aussi avoir regardé mon compteur pour la première fois au bout de 34 minutes de course alors que j'avais l'impression avoir forcé pendant plus d'une heure.
Quoi qu'il en soit au bout de 60km, je suis toujours dans le peloton qui a cependant subi un bon écrémage. Un groupe d'échappés a réussi à sortir et pour ma part, je sens que j'ai déjà laissé beaucoup trop d'énergie pour espérer faire une place.
Le tournant de la course a donc lieu sur une portion plane sans abri du vent. Une tempête de grêle que nous avons vu venir modifie la course d'un seul coup. Les grêlons piquent la peau et le vent fait vaciller les vélos. J'ai réussi à remonter le peloton juste à temps et je rentre à la dernière position d'un éventail qui vient de se former. Un autre éventail est devant nous avec Pillon en son sein. Aurélien décide de partir combler le trou tout seul. De mon côté, même si la grêle a réveillé mon esprit combatif, je préfère rester à l'abri en prévision de la côte qui va arriver.
Je suis bien placé dans cette côte et nous reprenons les fuyards qui ont laissé trop de force face au vent (dont Aurélien). La montée est dure car la pluie, le vent et les efforts précédents s'accumulent.
Je boucle le premier tour de 70 km dans le groupe principal. Devant nous, une demi-douzaine de coureurs sont échappés. La pluie est toujours là et beaucoup de personnes vont bâcher à ce moment. Pendant le dernier tour de 30 km, je vais essayer de m'échapper puis en voyant que mes attaques ne sont plus aussi incisives, j'essaye de soutenir Thomas Couturet, mon coéquipier, qui semble encore frais. Mission réussie car il va réussir à sortir de notre groupe en facteur. Les autres membres de notre groupe pensant que j'allais reprendre la roue de Thomas.
Sur les derniers kilomètres, j'attends simplement l'arrivée qui se fait en bosse. J'y mets mes dernières forces pour finalement finir 2ème de mon groupe et 18ème de la course. Thomas a fini 8ème et Aurélien et Greg ont abandonné à cause du froid.
Bilan de ma course : Je suis rassuré sur ma condition. Ce n'est ni une bonne surprise, ni une déception. Je suis aussi content que mon corps a bien résisté au froid ce qui n'a pas été le cas de tout le monde.
Je suis bien placé dans cette côte et nous reprenons les fuyards qui ont laissé trop de force face au vent (dont Aurélien). La montée est dure car la pluie, le vent et les efforts précédents s'accumulent.
Je boucle le premier tour de 70 km dans le groupe principal. Devant nous, une demi-douzaine de coureurs sont échappés. La pluie est toujours là et beaucoup de personnes vont bâcher à ce moment. Pendant le dernier tour de 30 km, je vais essayer de m'échapper puis en voyant que mes attaques ne sont plus aussi incisives, j'essaye de soutenir Thomas Couturet, mon coéquipier, qui semble encore frais. Mission réussie car il va réussir à sortir de notre groupe en facteur. Les autres membres de notre groupe pensant que j'allais reprendre la roue de Thomas.
Sur les derniers kilomètres, j'attends simplement l'arrivée qui se fait en bosse. J'y mets mes dernières forces pour finalement finir 2ème de mon groupe et 18ème de la course. Thomas a fini 8ème et Aurélien et Greg ont abandonné à cause du froid.
Bilan de ma course : Je suis rassuré sur ma condition. Ce n'est ni une bonne surprise, ni une déception. Je suis aussi content que mon corps a bien résisté au froid ce qui n'a pas été le cas de tout le monde.