vendredi 29 mai 2015

News Clément 29/05

Salut à tous !

Voici quelques nouvelles concernant mon entraînement.
Pendant qu'une bonne partie de l’équipe était en stage sportif/culturel en Espagne pour 3 jours, j'ai profité d'être en Ardèche pour, moi aussi, rouler 3 jours consécutifs. Ascensions au seuil, et gorges de l'Ardèche dans les deux sens afin d'entraîner mon endurance haute. Un très beau temps malgré le mistral qui a soufflé sans relâche. 
Lors de ma dernière sortie de 91 km dans les gorges j'ai pu me tester sur la Montée de Serre de Tourre. Une première lecture de mon temps me permet de savoir que, malgré le vent largement défavorable dans la première partie, je gagne presque 1 minute par rapport à l'été dernier. J'ai voulu ensuite estimer la puissance que j'ai déployé pendant ces 10 minutes. Strava donne déjà une approximation mais je préfère utiliser un des nombreux calculateurs disponibles sur internet. Pour ma part, j'utilise celui du site vo²cycling. Alors oui, je sais que ces calculateurs ne sont que théoriques et qu'ils ne prennent pas bien en compte les conditions du terrain. Mais une fois que l'on a bien en tête que ces données comportent une grosse marche d'erreur, il suffit de prendre régulièrement des mesures et suivre l'éventuelle évolution. 
Ainsi, l'année dernière j'affichais un 250 w pour une dizaine de minutes d'effort. En ce début d'année, j'avais remarqué une progression en atteignant quelques fois 270/280 w. Ce lundi j'ai passé le cap des 300 w sur ce fameux mur. Rapporté à mon poids, cela me fait dépasser la barre des 5 w/kg (environ 5.25 w/kg). J'attends d'autres résultats de ce type pour confirmer, mais c'est une étape importante pour moi.
Je ne m'attendais pas à un tel progrès en si peu de temps, preuve que rouler plus et plus souvent est un gage de progrès. J'ai hâte de participer aux trois compétitions de ce mois de juin. En attendant, je me suis préparé une grosse sortie type ariégeoise pour samedi et dimanche la sortie du club.

mardi 19 mai 2015

Résumé de l'Octogonale

Dimanche matin, le réveil a sonné tôt pour moi. Debout à 5h pour partir avec le chef, en direction de l'Aveyron à Luc-la-Primaube. C'est ma première cyclo de l'année et je veux tester mon niveau actuel sur ce type d'épreuve au moins une fois avant l'ariégeoise qui aura lieu dans un peu plus d'un mois. Nous arrivons dans les premiers sur place. Le temps est couvert et il fait tout juste 10°C avec un petit vent qui rajoute à la sensation de froid.
Dossard récupéré, je constate que l'éternel maillot est remplacé par un cache cou signé d'Alexandre Geniez. Cela ne me dérange pas, surtout que je suis du genre à avoir mal à la gorge après avoir tout donné sur le vélo.
On part ensuite pour une dizaine de kilomètres d'échauffement. Échauffement n'est peut-être pas le terme idéal. En effet, la tenue d'été n'est pas la meilleure des idées par le temps frisquet de ce matin. Passe encore le cuissard court, par contre j'ai décidé de mettre le coupe-vent sans manche par dessus le maillot. De toute façon, je n'avais pris que ça au cas où.

Voyons maintenant le parcours en lui-même. On commence par une dizaine de kilomètres en descente avec un court passage dangereux. Puis une relative montée de 10 km à 2%. Après une descente vers Pont de Salars, on tombe sur un mur d'un kilomètre avec des passages à plus de 10%. Après cela, pendant un peu moins de 30 km, on enchaîne coup de cul, bosses, descente et replat autour du lac de Pareloup. A partir du kilomètre 58, le profil devient globalement descendant mis à part une montée de 3 km à 3% à 30 km de l'arrivée et surtout la dernière ascension avant l'arrivée de 4 km à 4%.

Le départ des 93 km de l'Octogonale est donné à 9h10, nous 216 au départ de notre circuit. Je suis placé en seconde ligne et cela n'a pas été du luxe car certains avaient apparemment des fourmis dans les jambes. Bon, rien de bien significatif. Pour les 27 premiers kilomètres, je vais faire simple, car il ne s'est rien passé. Je me suis contenté de me laisser porter par le flot, ma place oscillant entre la dixième et trentième position. La "montée" de 10 km ne m'a pas semblé en être vraiment une. Peut-être la faute du vent arrière. Il suffisait de rester concentré et de temps en temps remonter de quelques places.
Au pied du mur nous étions toujours 60 à 80 potentiels vainqueurs, mais un premier tri s'est effectué ici. J'ai été surpris en arrivant sur ce mur, car il se trouve après une descente et derrière un virage. J'ai tout de suite embrayé pour remonter sur l'avant du groupe avant qu'il ne soit trop tard. J'y ai laissé ma première cartouche mais c'était nécessaire car les premiers à basculer n'ont attendu personne. Bilan après un bon kilomètre de chasse, nous ne sommes plus que 20/25 coureurs à l'avant.
Sur les 30 km qui suivent, 2 coureurs semblent être au dessus du lot. A eux deux, ils font avancer le groupe sur le plat et effectuent un gros travail de sape dans les bosses. Il m'est arrivé à deux reprises de passer un relais, mais le but n'était pas de les aider mais plutôt de les ralentir. A défaut, de diminuer l'allure, cela m'aura au moins permis d'être immédiatement dans leur roue quand ils augmentaient le rythme dans les bosses.

Malgré tout, cette précaution ne m'aura pas permis de les accrocher jusqu'au bout. L'attaque menée au kilomètre 54 ayant duré plus longtemps que les autres, je me suis retrouvé asphyxié dans leur roue, Obligé de lâcher prise et plus du tout lucide, je me fais reprendre par un petit groupe de chasse qui se forme petit à petit à l'arrière. Malheureusement, je ne parviens pas à reprendre mon souffle dans les roues et je finis par lâcher prise juste avant d'arriver à la descente. J'explose complètement après avoir réellement tout donné et en ayant l'impression de m'être dépassé. Je bascule avec une centaine de mètres de retard. Deux sentiments se partagent, la rage de ne pas avoir accroché les 12 devant moi et la solitude car à présent je me retrouve seul.

Seul, je ne le resterais pas longtemps. Sachant que je n'étais pas très lucide et gêné par une voiture, je n'ai pas fait la descente très vite. Ainsi, Nicolas Jeanjean, le vainqueur de la Nicolas Jalabert 2014, revient sur moi et m'invite à prendre sa roue. Me voilà relancé à vive allure derrière lui. Mais alors que l'on a presque atteint le sommet de cette côte de 3 km, le mollet gauche se contracte violemment et me voilà en train de pousser un cri de surprise. C'est une crampe qui me prend sans prévenir. J'arrive à l'étirer assez rapidement dans le sens opposé et elle passe avant que je me retrouve à l'arrêt. Il va sans dire que mon compagnon d'infortune ne m'a pas attendu, mais ce n'est plus vraiment ma priorité. Je suis maintenant tout à gauche et constate les dégâts. Je réalise aussi que j'ai à peine bu une gourde d'eau depuis le départ. Inutile de chercher très loin la raison de la crampe.

Je me retourne et aperçois un groupe de 3 qui revient sur moi. Il me reste à faire 30 km autant que ce soit accompagné. Je parviens à les accrocher en serrant les dents et en priant ne pas avoir une seconde crampe. Je profite de chaque descente pour faire quelques étirements de fortune et sur les bosses je m'emploie pour garder le contact. Ce n'est plus vraiment une lutte physique mais plutôt mentale. J'ai le mollet comme un morceau de bois mais c'est plus la frustration qui m'occupe. Nous atteignons la dernière montée, celle que j’attendais avec impatience. Je vais finalement me contenter de suivre le rythme et contrer les accélérations de mes trois compagnons. Sur le replat, comme je sens que personne n'a vraiment envie d'emmener le rythme, c'est moi qui m'y suis collé, n'ayant pas la capacité de faire le sprint.

Je passe la ligne en 17ème position au scratch et 8ème de ma catégorie. Le soleil a fait son apparition mais ma réaction à chaud est remplie de frustration de ne pas avoir pu me donner à 100 % jusqu'à la fin. C'est à la remise des récompenses que j'ai pu apprécier la place que j'avais obtenue. Le plateau était en fait assez relevé. Les deux premiers participent à deux courses internationales en VTT et triathlon. Le troisième est en 1ère FFC et plusieurs personnes sont des coureurs réguliers en FFC. Je ne perds aussi qu'une minute sur N. Jeanjean avec ma crampe. Je m'en sors donc plutôt bien.


Bilan, j'ai bien fait de participer à la course car je retiendrais la leçon : l'alimentation est importante dans une course. Exit l'eau et les barres solides pour les courses, place aux gels et à une boisson plus appropriée. Il aurait peut-être aussi fallu que je relâche mon effort un peu plus tôt pour réussir à accrocher le second groupe au lieu d'exploser complètement. Mais rien ne dit que cela m'aurait aidé.

Mon prochain rendez-vous sera le 13 juin à Mazamet pour le défi de Nore, d'ici là la montagne accueillera mes entraînements.

Ma course
Les résultats

Résumé Viterbe 01/05/2015 4ème catégorie FSGT


Le 1er Mai, course du club, circuit tout plat, il pleut, j'y vais parce que c'est le club qui organise mais on peut dire que cette course ne fait pas partie de mes objectifs.
Le circuit : on débute par une ligne droite, courte, ralentisseur, virage à droite, pas dangereux mais pas mal d'eau à cet endroit, légère courbe, virage mais celui aucun soucis, ligne droite, petite courbe, virage en épingle (celui là il va faire mal), puis longue ligne droite où le peu de vent qu'il y a aujourd'hui est défavorable (en tout cas c'est mon impression), virage avec à nouveau pas mal de flotte pour reprendre la ligne droite finale. Les routes ne sont pas larges, pas le meilleur état possible, mais il n'y a aucun gravillon.

Nous sommes deux du club sur les 25 partants en 4ème catégorie (la pluie fait mal à la participation), je discute vite fait avec mon coéquipier avec qui je fais tout simplement connaissance, pour lui, c'est la première course de l'année. Il y a le vainqueur de la petite ronde castraise avec nous et un ancien champion du monde master.

Et nous voilà lancés. Premier tour sans véritable attaque, si ce n'est dans le dernier kilomètre, la course est vraiment lancée. Ça attaque, j'y vais, je contre, ça reste dans ma roue, au virage en épingle, le futur vainqueur attaque, je viens de faire un effort, je n'y vais, pas, lui va s'offrir un tour et demi en tête.
Il est toutefois repris, pour ma part je ne vois pas d'un mauvais œil qu'il gaspille des forces, je le connais, il était l'an dernier 3ème cat FFC, ancien vainqueur de la Ronde Castraise La Sidobre y'a deux/trois ans, 10ème l'an dernier, bref, c'est mon favori.
Troisième tour, alors qu'on arrive au dernier virage du parcours, glissade du gars devant moi qui entraine à terre l'autre gars devant moi, j'évite la chute je sais pas trop comment, on me tape à la jambe et à la roue arrière (ça chute donc derrière également), petit saignement à la jambe (je dis ça pour faire guerrier parce que ça n'aura aucune incidence sur la suite), je suis passé sur le petit plateau sur le choc, je le remets, je dis aux gars sur la ligne qu'il y a eu une chute, ça temporise.
Après 1 kilomètre, ça reaccélère mais pas franco.
Par contre, à la fin du tour suivant, le futur vainqueur de la course place une mine, rattrape le trio qui s'était échappé et les dépose. Pour ma part, coincé entre deux coureurs, je l'imite, mais avec un temps de retard, je rentre sur lui juste avant le dernier virage du parcours, et débute une souffrance qui va durer un peu plus d'un tour. En effet, je ne récupérerais jamais de mon effort pour rentrer sur lui, et je peine à le relayer à 36/38km/h alors que lui quant il repasse, fait monter le compteur à au moins 40. En tous les cas, avec mes moyens, je participe à l'échappé, qui avec ses 5/6 kilomètres devient mon échappée la plus longue (et de loin) à laquelle j'ai participé...
A la fin de ce tour, deux coureurs reviennent sur nous, mais assez vite, le peloton revient à son tour.

J'en profite pour récupérer, alors que mon coéquipier attaque, et va d'ailleurs créer un groupe de 3 en tête de course, groupe qui va tenir un tour et demi si ce n'est deux, ça ne s'entend pas dans le peloton, un seul coureur roule, diablement costaud, il demande des relais, mais les deux dans sa roue (dont moi même) avons un coéquipier devant.
C'est finalement un club représenté par trois coureurs qui va mettre un coup d'accélérateur pour revenir assez vite.
Je participe à quelques mouvements de course, rien de bien important, puis je me cale plutôt en fin de groupe, j'ai besoin de souffler.
C'est à ce moment que le futur vainqueur attaque, flanqué d'un autre coureur dans sa roue, coureur qui va exploser un kilomètre après. Nous sommes à trois tours de l'arrivée, et ça a du mal à s'organiser derrière.
Nous arrivons au dernier tour, et il semble bien que le vainqueur soit déjà connu. Au passage sur la ligne, je remonte fort, et j'attaque, espérant sortir avec deux trois coureurs et revenir sur le premier; las, je sors tout seul, vu que le premier semble irrattrapable au vu de la situation et qu'un sprint victorieux ne m'apportera au mieux que la deuxième place, je tente au panache de revenir sur lui.

Je creuse l'écart avec le peloton et... et bien je reprends quelques secondes au premier, mais bon, je commence à caler, et après la relance du virage en épingle, je m'écrase petit à petit... De plus, le peloton revient fort, les équipiers roulant pour leur sprinter du jour.
Je me fais reprendre à 1,5 kilomètres de la ligne, après avoir soufflé quelques secondes avant afin de me préparer à changer de braquet. J'arrive à m'accrocher, mieux, je remonte un peu, et je prends le dernier virage de manière... acrobatique, je remonte à l'avant du peloton et au sprint, je fais sixième du peloton, je termine donc 7ème.

Pas de regret, le premier était trop fort, deux jambes au dessus de tout le monde, sans lui j'aurais sans doute attendu le sprint, mais sur des courses si plates, je trouve généralement toujours un ou deux gars plus rapides que moi. Du coup, j'ai travaillé la résistance, je sens les progrès, et puis j'ai fait la course et surtout, je ne suis pas tombé.
Enfin, malgré une préparation pas au top, avec une grosse sortie dans la montagne noire l'avant veille, très mal dormi cette semaine, pas trop motivé (me suis même pas rasé les jambes depuis la castraise, c'est dire), les jambes étaient... moyennes, ni bonnes, ni mauvaises, meilleures que dimanche dernier en tout cas.

Ma course

samedi 9 mai 2015

Résumé GP Blaye les mines (FSGT)

Une journée après ma seconde course à cap découverte, voici le résumé de ma course :

J'avais annoncé de la pluie voire de l'orage pour la course, mais finalement les conditions étaient presque parfaites. Il a plu le matin et la piste était mouillée mais seulement pour les 5 et 4ème catégorie qui ont roulé avant nous. A 15h30, pour notre départ, la route avait séché !

Le circuit est le même que la dernière fois mais en sens inverse. Une partie plane qui amène sur une descente avec une petite chicane qui se passe presque sans freiner. puis une montée annoncé à 1.5 km.

L'appel des coureurs nous indique qu'une fois encore nous ne sommes pas nombreux en 2nd catégorie. Nous ne sommes que 11 à prendre le départ mais il me semble reconnaître des noms de personnes ayant un bon niveau. Entre autre le dossard 110 qui est souvent bien placé dans les dernières courses. Une autre information a son importance, nous partons comme toujours avec les 1ère catégorie et nous avons les mêmes numéros de dossard. Le seul moyen de savoir si le coureur devant est en 1 ou 2 est la couleur du dossard. Déjà que j'ai du mal à faire attention à cela de chose, cela ne m'a pas aidé.

Le départ est donné et boum attaque ! J'avais pas encore enclenché ma seconde pédale que le champion départemental fout une mine. Tout le monde est en file indienne à l'arrivée de la première chicane qui surprend beaucoup de monde. Le premier tour rapidement bouclé mais aucune véritable attaque n'a été donnée. A la fin du second tour, ce n'est pas la même chose. Je suis plutôt bien placé et ça attaque un par un. J'hésite à faire l'effort mais je trouve que beaucoup trop ont réussi à prendre quelques longueurs et je finis par perdre patience et me lancer à mon tour. Je sors mais pas très longtemps. Après avoir passé la ligne, je vois que ça revient. Je décide donc de couper mon effort en urgence. Mais c'est trop tard le mal est fait, j'ai atteint les 196 pulsations par minute. C'est le replat et forcément tout le monde remet du braquet pour reprendre tout les échappés. Vous vous doutez bien que pour moi c'est bien difficile alors que je viens tout juste dans mettre une. Je me retrouve donc à reculer inexorablement. Je parviens à m'accrocher et au pied de la montée tout le peloton est étirer. C'est à ce moment là que le peloton va se couper en deux. Ça attaque devant, puis ça contre, tout le monde fait le forcing. Moi qui ai mis une mine suicidaire 5 min plutôt, je n'avais pas moyen de prendre la roue d'un attaquant. Le gros groupe d'échappés arrive en haut avec une vingtaine de mètre d'avance sur notre groupe. Voyant que personne n'est capable de réagir rapidement, je me porte devant le groupe et fait le forcing. Le groupe de tête est à porté de vue et je ne souhaite pas les voir partir. Bien sûr dans ce groupe devant nous, il y a beaucoup de première catégorie mais aussi quelques 2. Pendant près d'un tour, je me suis m'y à la planche, faisant désespérément signe pour que quelqu'un vienne me relayer. J'ai eu l'impression de me sacrifier pour le reste du groupe. Après ce tour à bloc (9 min à 187 puls), ma conclusion était simple : ceux de devant étaient plus fort que nous et nous ne pourrions pas revenir. Mon envie de relayer a disparu quand j'ai failli me faire lâcher dans la bosse après mon "sacrifice" et elle s'est renforcé quand j'ai senti un début de crampe au mollet. J'ai commencé à sucer les roues et on a plus revu ceux de devant. La course était pliée. Deux, trois personnes emmenaient devant mais ce n'est pas en forçant dans la montée puis en "freinant" en descente que l'on pouvait imaginer revenir. a noter aussi que le vent s'est levé à la mi-course m'encourageant encore moins à remonter à l'avant du groupe. Comme la dernière fois, le rythme a clairement ralenti dans les derniers tours me permettant de totalement récupérer. Je décide de tenter de régler le groupe en attaquant à 500m. Je réussi dans mon entreprise mais c'est anecdotique vu que j'ai passé presque une heure à me refaire la cerise.

Bilan : je termine 5ème sur 11. Je suis un peu déçu d'avoir loupé le bon wagon car je pense que j'avais les moyens de l'accrocher. Je le prends pas mal, c'est seulement ma troisième course et j'ai c'est la première fois que je tente des choses. J'ai voulu m'essayer à attaquer au début, j'ai tout simplement pas choisi le meilleur moment. A l'avenir j'essayerai d'être plus patient et/ou de marquer les coureurs que j'estime les plus fort.

Prochain rendez-vous, l'octogonale. Ma première cyclo de l'année.

Récit ma Ronde Castraise - La Sidobre

Avait lieu le 26 Avril mon premier "objectif" de la saison. La Sidobre, le parcours moyen de la Castraise, où j'avais pris une première claque en 2004 et une seconde encore plus violente l'an dernier. Mon objectif initial était d'être dans les 100 premiers, objectif possiblement revu à la hausse du fait de mes bonnes performances en course ces dernières semaines.

Le Parcours :
On commence par du plat, avant d'arriver, au kilomètre 9, au pied de la première ascension qui fait 5,2 kilomètres à 5,5%. Ensuite une descente, deux bosses, et la vallée jusqu'à la seconde ascension, vallée constituée de faux plats descendant et montant vent de face, avant de prendre donc la seconde ascension, très irrégulière, avec des passages à 10%, et surtout un revêtement dégueulasse (3 kilomètres à 7,2% de moyenne). En haut on continu sur des faux plats vent 3/4 face avant de prendre une bonne descente, une côte de 1,5km à 4%, petite descente, troisième gros morceau de la journée : 3,6 kilomètres à 7%. Quelques faux plats, longue descente, une bosse de 1,5 kilomètres à 4% avec le pied dur, puis une descente très rapide et 2 kilomètres de plat pour en finir.

Le parcours n'a pas changé depuis l'an dernier.


Vu que cette année je veux être bien placé sur la ligne de départ, je rentre dans le sens 40 minutes avant le départ, je me trouve en seconde ligne, le soucis, c'est que je n'ai pas fait d'échauffement (mais il faut dire que de toute façon avec le temps que j'aurais attendu...). Contrairement à l'an dernier, il fait beau, même plus que la météo ne l'avait annoncé. J'ai hésité à y aller en maillot court, finalement avec le vent qui se levait, j'ai mis un sous maillot manche longue en plus, ce qui se révélera être une erreur.

Nous sommes 543.

Le départ est donné et immédiatement je place une accélération, non pas pour m’échapper, mais pour me retrouver de l'autre côté de la route, abrité du vent. J'aurais été pendant une centaine de mètres en tête de la course, anecdotique. Les 9 premiers kilomètres de plat ne vont pas être parcours rapidement, on roule entre 32 et 36 km/h, mais il y a vent de face, même si celui ci n'est pas encore très violent. Ça frotte et je préfère reculer plutôt que tomber, je suis moins serein qu'en course, je me maintiens toutefois dans les 30/40 premiers, alors que ce profil la première ascension, celle de Lacrouzette.

Riche en enseignements va être cette ascension. Tout d'abord, une grosse douleur aux jambes, surtout à la gauche, je comprends donc assez vite que mes jambes ne valent pas grand chose aujourd'hui, j'ai sans doute mal géré mes entrainements mais il faut faire avec. Second point, le côté droit que j'avais choisi est certes abrité, mais alors que nous doublons les derniers concurrents du petit parcours qui sont partis 20 minutes avant nous, ça oblige à ralentir, se serrer, relancer etc. Lorsqu'on est déjà limite limite, hum, c'est pas top. Je fais donc avec les moyens du bord, en mode cocotte minute, j'ai très chaud avec mon choix d'habit, je vois mes grosses gouttes de sueur tomber sur mon cadre, j'ai l'impression d'être sur home trainer, et une sensation d'étouffement. Je ne dis pas que j'aurais été bien mieux sans, mais ça aurait été plus agréable. A deux kilomètres du sommet, je commence à dangereusement faiblir, et à 1,5 kilomètres du sommet, je suis irrémédiablement lâché, il doit rester 40/45 coureurs dans le groupe de tête, je lutte, un peu moins rapide que le peloton, mais je trouve les forces de relancer en voyant la pancarte indiquant à 1 kilomètre le sommet, mais je suis vite ramené à la raison par mes jambes, d'autant que cette fois, je ne suis plus abrité du vent. Un trio revient sur moi, nous entamons la descente à 4, assez vite rejoints par quelques coureurs.

Nous n'allons pas bien nous organiser dans cette descente, j’essaie de prendre mes relais, mais je ne suis pas au top. Alors que nous sommes deux à nous dégager, je me rends compte en me retournant qu'un groupe assez important s'est formé derrière nous et doit comporter à vu de nez 30 coureurs, je me relève, et je me place dans les roues, dans les 10 premiers.
Les deux bosses en fin de descente sont rapidement avalés et nous voilà après quelques kilomètres dans la vallée à facilement 60 voir 70 dans le groupe, nous constituons le deuxième peloton. Pour ma part j'ai trouvé refuge aux alentours de la 25ème place, et j'ai bien du mal à récupérer sur cette succession de faux plats. Pour l'information, au kilomètre 25, dans la première des deux bosses, on nous annonce un retard de 1 minute 30 sur la tête de course.

Nous voilà à présent au pied de la seconde difficulté. Cette année j'ai appris à mouliner, et c'est donc fièrement à 80 tours minute que je gravis ce premier kilomètre d'ascension. La facilité ne va pas durer et je serre les dents pour tenir l'avant du groupe, 5 coureurs se sont dégagés et nous sommes 10 en contre, un petit écart se crée et au sommet (merci la pancarte qui annonce le sommet à 1 kilomètre à nouveau, que ça fait du bien au mental pour s'accrocher), nous faisons l'effort pour rejoindre les 5 qui étaient devant et nous voilà à 15, puis 20, à rouler.
Mais ça ne s'entend pas, et le gros groupe va se reformer (je n'ai rien à dire, j'étais content d'être dans les roues). On entame la deuxième descente et là, enfin, je peux vraiment souffler. Je remonte le groupe sans prendre de risque, profitant juste des coureurs ne sachant pas descendre, en faisant attention à ceux qui font des écarts... Dans la foulée, on passe facilement la petite bosse d'1,5 km à 4% et après une courte descente technique on arrive au pied de la dernière grosse difficulté.

Je suis à nouveau dans les 10/15 premiers du groupe au pied, et j'arrive en début d'ascension à économiser mes forces, un coureur, puis un autre, vont lâcher tout le monde, mais je reste avec les meilleurs du reste. A la faveur d'un virage en épingle, après avoir manqué de chuté serré par un concurrent, je jette un regard en contre bas, le peloton a volé en éclat, il y en a de partout. Dans le kilomètre suivant nous allons nous retrouver à 6 derrière les deux coureurs qui nous ont faussés compagnie, le reste est déjà loin. Au sommet, je distance légèrement les 5 autres et revient à 20 mètres des deux coureurs de devant, mais je fais l'erreur de ne pas faire l'effort tout de suite pour rentrer, pensant qu'à nouveau il y aura un petit regroupement, grosse erreur, nous ne les reverrons plus et eux reprendront un groupe de 10/15 coureurs ensuite...
Nous sommes 7 dans mon groupe, et contre le vent, j’essaie tant bien que mal d'organiser les relais, mais c'est déjà difficile pour moi d'en prendre, pour motiver les autres à passer, j'en prends, dans le rouge, manquant ensuite de me faire lâcher sur une relance, je souffre le martyr mais heureusement, nous prenons enfin le vent de dos alors que nous abordons la dernière grande descente. Là deux coureurs de mon groupe vont assurer tous les relais, pour ma part, je souffle et me rend compte qu'à 20 kilomètres de l'arrivée, je n'ai plus qu'un fond de bidon d'eau.

On descend très très vite, et alors que nous prenons la dernière bosse, je prends un relais assez fort (mais je ralentis pour ne pas attaquer ceux qui nous ont amené dans la descente) voyant le groupe de devant en point de mire à 30/40 secondes. Je lâche cependant tout mon groupe et je décide de continuer, je rattrape deux coureurs que je dépose avant de revenir sur un troisième au sommet. Les deux coureurs qui ont roulé dans la descente précédente vont revenir sur moi dans la petite descente que voilà et je ne vais pas réussir à les accrocher, ça roulait trop fort, sans doute qu'ils avaient un 52 là où j'avais un 50. Ils rattrapent un autre coureur et moi je reste avec celui que j'ai rattrapé au sommet. Ouf voilà l'arrivée. Je termine juste devant ce gars.

Place 53/543 (sur le site je suis classé 56ème mais ils me mettent terminant devant une féminine qui arrive dans le groupe après, je sais pas ce qu'ils ont merdé, sur mon "diplôme, j'ai bien marqué 53ème), objectif complétement rempli donc, mais de la déception tout de même. Mon compteur indique 30,7 km/h de moyenne (30,2 sur strava qui m'ajoute également 900 mètres de dénivelé d'on ne sait trop où).
- D'avoir des jambes aussi mauvaises (pas une excuse j'en suis le premier responsable)
- De m'être habillé trop chaudement, dans chaque ascension c'était un calvaire
- De ne pas avoir fait l'effort au sommet du troisième col.

Ajouté à cela un gros inconvénient, c'est de ne pas avoir fait avant cette cyclo de course dure ni de véritables entrainements avec de longues côtes/cols (y'a bien eu quelques entrainements en février mais trop loin et pas spécifiques) et ça je l'ai complétement ressenti, dès que l'effort dépasse 5 minutes et encore plus 10 minutes, mon corps ne sait pas où il va et là où j'ai vu des gars de mon groupe qui rentraient dans les ascensions en sachant ce qu'ils allaient y faire, mois j'étais complétement dans l'inconnu.

Points positifs au delà de l'objectif rempli c'est que je n'ai pas eu de soucis mécanique, pas de chute,et que je sens que la forme est tout de même là, avec une belle marge de progression et j'espère qu'à l'instar de l'an dernier, cette course me servira de tremplin pour mes objectifs futurs. Enfin, un plaisir de croiser nombre de cyclistes que je connaissais au départ ou lors de la course.

vendredi 8 mai 2015

Cap découverte 2nd acte

Cette après-midi, je participe au grand prix de Blaye-les-mines qui se déroule une nouvelle fois sur le circuit de cap découverte. A la différence d'avril, le circuit se fera dans le sens inverse et la météo ne sera pas aussi radieuse. Malgré tout, j'y vais avec une (trop) grosse confiance. 
La confiance d'une part parce que j'aime ce circuit où j'ai remporté ma première victoire. Mais la confiance surtout car j'ai passé un palier durant ce dernier mois. Mes deux dernières sorties m'ont montré que j'ai passé un cap et cela me laisse imaginer le meilleur pour les mois à venir. 45 secondes de gagné sur ma montée test de Lacrouzette et un KOM pris à Romain Campistrous sur la montée de sorèze (30 min d'effort)
L'objectif d'aujourd'hui est simple gagner une nouvelle fois pour accéder la 1ère catégorie. Le terrain s'y prête mis à part la météo. On verra bien !

Petite vidéo en guise de motivation:


samedi 2 mai 2015

Récapitulatif des courses de début de saison

Avant de vous conter ma Castraise version Sidobre, je vais faire un petit résumé des quatre courses qui l'ont précédées.

Nohic (PC/PCO) 08/03/2015
Circuit tout plat.
Course qui n'était pas prévue à mon programme, mais l'envie était là, et après un entrainement un peu "test" avec Clément le jeudi, je décide de prendre une licence à la journée pour grossir un peloton qui sera, sur la ligne de départ, de 136 coureurs.
Je pars à l'arrière, stressé, peureux, sur le premier kilomètre de course de voir autant de coureurs sur des routes pas toujours très larges. Après avoir bouché un, deux, trois trous puis voyant un nouveau se créer, je "relâche", hormis La Sidobre l'année passée, cela fait 9 ans que je n'ai pas couru, je n'ai pas envie d'exploser pour me retrouver plus ou moins seul. Au final, je serais très facile dans le second peloton, je termine 73ème, dans le même temps que le 60ème, à un tour des premiers, mais rassuré par ma condition.

Launac (FSGT 4ème catégorie) 21/03/2015
Circuit un peu vallonné (cf présentation de Clément qui lui, courrait en seconde catégorie).
57 coureurs au départ.
Je débute donc en FSGT, et je choisis lors du premier tour de ne rien tenter, le circuit faisait quinze kilomètre et n'ayant pu reconnaitre que les trois derniers, je ne veux pas être surpris. C'est donc sur la ligne que j'accélère, décollant tout le monde de ma roue, revenant sur un coureur intercalé, avant d'exploser complétement du contre, me faisant rattraper puis lâcher par le peloton. Cela s'appelle une attaque "boomerang". J'arrive heureusement à rentrer suite à une courte diminution du rythme. Je récupère assez vite et je me replace ensuite dans les 10/15 premiers du peloton. 
Je vais participer à plusieurs mouvement de course, mais les deux grosses échappés (en terme de kilomètres à l'avant et non en nombre d'hommes, puisque c'était 2 puis 1 coureurs) sont sans moi.
Le dernier tour arrive, et il me tarde que tout ça finisse, en effet, il pleut, et je porte des lunettes de vue, je n'y vois pas grand chose et entre mes pensées à Alex Zülle, célèbre coureur myope suisse des années 90, je suis stressé.
Au dernier virage, je suis 6/7ème, impossible de remonter quoi que ce soit dans la première moitié de la ligne droite finale qui est en descente, et c'est sur les dernières centaines de mètres en montée que je vais aller chercher sur la ligne le podium en prenant la troisième place, très content (et un peu frustré de passer si près) je reçois les félicitations de Clément qui a malheureusement dû abandonner.

Ox (UFOLEP 3ème catégorie) 12/04/2015
Circuit plat avec une petite bosse à un kilomètre de la ligne, virage en épingle à 300 mètres de l'arrivée.
29 coureurs au départ.
Semaine rocambolesque, mon vélo a un problème depuis Launac, après un bricolage de fortune, je laisse à 5 jours de l'Auscitaine mon vélo à mon vélociste qui va repérer un problèmes beaucoup plus grave. Il commande la pièce, je rate l'Auscitaine, pièce qui n'arrive que 8 jours après (je ne félicite pas La Poste sur ce coup...) ce qui fait que je m'entraine durant 10 jours avec le mulet, et je ne récupère mon vélo que la veille de cette course.
La chaleur est bien présente lors de cette course, je vais participer, comme à Launac, à nombre de mouvements de course, mais aucun ne sera véritablement dangereux, dans les derniers kilomètres, je remonte dans la bosse face au vent, vire en tête, mais ayant trop fait d'efforts, je me fais passer par deux coureurs, je termine encore troisième. Terrible de voir la ligne d'arrivée au loin et de ne plus avoir de souffle, de jambes pour aller la chercher... Mais j'apprends.

La Ronde du Quercy (UFOLEP 3ème catégorie) 19/04/2015
39 coureurs au départ.
Voici une nouvelle course non prévue à mon programme initial, mais son parcours m'y fait venir. En effet, se présente sur les 24,5 kilomètres que présentent le circuit, une bosse de 2,5 kilomètres à 3% et une autre de 500 mètres à 5%, un type d'effort que je n'ai pas encore fait en course, et à une semaine de La Castraise- La Sidobre, n'ayant pas fait d'efforts en côte longs, je prends!
Je sors dans la seconde bosse du parcours, reviens sur un autre coureur, mais nous ne tiendrons pas longtemps face à un peloton au sein duquel il y a plusieurs équipes avec plusieurs coureurs. Encore une fois je participe aux mouvements de course, je me sens bien, parmi les plus forts de la course, mais malgré les efforts de deux coureurs dans le dernier tour, ça se finit au sprint, sprint que j'hésite à faire, tout d'abord parce qu'on est sous la grosse pluie et que j'ai encore mais soucis de vision, et ensuite parce que dans ces derniers kilomètres, les jambes sont très dures (notamment après une attaque dans la dernière bosse du parcours à nouveau). Je réussis tout de même à me placer et je termine... Troisième à nouveau... C'est rageant. Je paie sans doute le fait de trop participer à la course au moment du sprint, mais c'est ainsi qu'on progresse, mes objectifs sont plus lointains dans la saison et puis je vise à long terme, donc tous ces efforts paieront. 

C'est dans une plutôt bonne forme donc que je me présentais à La Castraise - La Sidobre une semaine après, mais ça, ça sera dans un autre article :) A partir de là, je ferais des résumés détaillés des courses auxquelles je participe.

vendredi 1 mai 2015

News Clément 1er mai

Tout d'abord, bienvenue à Benjamin ! Je vous invite à aller lire sa présentation et la liste de ses objectifs dans les pages qui y sont dédié si ce n'est pas encore fait.

Pour ma part, mes deux semaines de vacances se sont terminées et elles ont été très constructives au niveau vélo. J'ai obtenu ma première victoire, j'ai changé de vélo, et j'ai effectué de longues sorties. Je pense que mon corps a fini par s'habitué à ma nouvelle monture, les genoux ont un peu souffert mais rien de vraiment problématique. Au niveau du foncier, j'ai pu constater que mon corps arrive à tenir la distance qui me sera demandé pour les cyclosportives auxquelles je vais participer.
Depuis le début d'année j'ai gagné en puissance sur des efforts assez courts et en explosivité. Mais je n'ai pas beaucoup travaillé sur les plus longs efforts au seuil anaérobique que l'on retrouve lors des ascensions. C'est ce que je vais maintenant travailler en prévision des épreuves de juin.
En parlant des épreuves de juin, nous avons Benjamin et moi appris que le Tour du Tarn sud n'arriverai plus au sommet du col de Dourgne. C'est une déception car c'est une des rares épreuves FSGT qui proposait une arrivée en sommet, de plus cela m'aurait permis de connaitre mon niveau une semaine avant l'ariégeoise qui est mon objectif principal de l'année. 
J'ai d'ailleurs obtenu un dossard prioritaire pour cette course. Le numéro 2090 me permet ainsi de figurer dans les 200 premiers sur la ligne de départ. Cela me permettra ainsi d'économiser mes forces et être avec les meilleurs dès le départ. Démarrer plus loin implique de faire un gros effort dès le départ pour remonter à l'avant de la course.

Pour finir, j'ai été bénévole sur la Castraise. Mise en place du parking, du parc des expos, aider les participants à ce garer et tenir le carrefour dans le brouillard. il m'a fallu 2 jours pour récupérer de la fatigue. C'est dommage de ne pas avoir pu y participer car voir les coureurs m'a donné envie. Sur la moyenne, au vue des résultats je pouvais espérer un top 10 voire un top 5. La victoire était impossible avec un Thibault Vassal sur une autre planète.

Bonne fête du travail à tous !