samedi 29 août 2015

Bilan de l'année et objectifs de fin de saison

Petit bilan de mon année de vélo jusqu'à présent

Tous les objectifs que je m'étais fixé au début d'année viennent de se terminer avec la Jalabert. 
Je tire déjà un très bon bilan de cette année. Ma montée en première FSGT après mes victoires en seconde caté, mes résultats à la mountagnole, la multisegur. Et pour finir la Jalabert, où j'ai pu rouler aux côtés de quelques Elites. L'année prochaine, aucun doute sur le fait que je prenne une licence FFC dans un autre club, il s'agit maintenant de choisir lequel.

Pour ce changement, mon niveau en tant que grimpeur est suffisant. Par contre, je manque toujours de puissance pure sur le plat notamment. Il faut quand même remarquer que je me suis bien amélioré depuis le début d'année car je partais de loin. Autre point faible à améliorer et c'est surement le plus important : je récupère très mal après un effort intense. Je suis capable de développer de la puissance sur plusieurs minutes mais il me faut du temps pour m'en remettre. cf mon asphyxie en haut de Fontbruno après deux attaques. Donc jusqu'à la fin de l'année, ce sera moins de montagne plus de fractionné à l'entraînement et en compétition. 

Pour les compétitions, je vais participer à quelques FSGT et peut-être à la Tarbaise. Le nombre de participations dépendra de la quantité de travail à fournir pour les études. Mais je suis motivé pour parvenir à conjuguer les deux aussi bien que pour ma première année de DUT. Du coup, j'essayerai peut-être de remporter le challenge d'automne FSGT ou alors de remporter une course en première catégorie. Ce serait une belle conclusion pour ma première saison complète et sérieuse dans le vélo. 

jeudi 27 août 2015

La Laurent Jalabert 2015 (Clément)

La Laurent Jalabert 2015

Par Clément


Comme chaque année depuis trois ans, j'ai rendez-vous sur la cyclosportive "La Jalabert" à Mazamet. J'ai participé à ma première compétition lors de cette course, il y a trois ans. Et c'est aussi sur cette course où j'ai pris le plus de plaisir, l'année dernière, en finissant 7ème de "la Nicolas".

Le circuit

J'en ai déjà parlé plus tôt dans l'année. L'article en question
Apparemment, je ne m'étais pas trompé. Si bien qu'il y a eu autant de participants sur le grand parcours que sur le petit. Pour ma part, je ne parlerais que de "La Laurent". Je laisserais "La Nicolas" pour Benjamin :)
Après 1 kilomètre de course neutralisé pour sortir de Mazamet, nous longeons la montagne noire sur 15km. C'est une route assez tortueuse et étroite où nous passons dans des villages dont les coins de certaines maisons cachent la sortie des virages. C'est donc une route plutôt dangereuse pour un début de course. La première ascension est celle de Fontbruno, 12 km à 5% en arrondissant. C'est une montée longue mais assez roulante que je connais bien. Vient 17 km de descentes et de replats dans la forêt, nous conduisant vers Cuxac. Puis 11 km de faux plat montant dont seulement le dernier kilomètre présente une réelle difficulté. A mi-course, on redescend pendant 9 kilomètres sur une route rendue dangereuse à cause de la pluie de la nuit. La troisième côte ne fait que 3 kilomètres mais elle est selon moi la plus pentue avec plus de 6%. Pendant les 27 km suivants, nous sommes dans l'Aude sur la portion théoriquement la plus facile avant d'entamer la montée du Pic de Nore par Cabrespine. Soit 20 km d'ascension avec 2 replats et les 6 derniers kilomètres à plus de 6%.

L'objectif

La veille, j'ai pu aller vérifier la liste des participants. J'ai pu reconnaître le nom de plusieurs Elite FFC ainsi que des coureurs m'ayant battu sur la mountagnole fin juin. Finalement, en terme de place, j'ai estimé que je pouvais peut-être rentrer dans le top 10 au scratch et espérer un podium dans ma catégorie (A : 17-29 ans). Sinon, je voulais battre certains coureurs précis. Notamment, j'espérais avoir comblé durant les vacances l'écart de niveau que j'avais avec Samuel Leguevaques sur la multisegur en Andorre. La différence était assez flagrante alors qu'il avait fini 2ème et moi 3ème. On peut appeler ça un rival.

Le résumé

KM 0 : Je suis plutôt bien placé au départ à côté de Samuel environ en 30ème position.

KM 3 : Le départ est donné ! Il ne pleut pas mais la route est mouillée.

KM 3-15 : Je m'efforce de rester autour de la 15ème place. La plupart du temps nous roulons en file indienne car la route est étroite. Personne ne fait vraiment le forcing devant et il n'y a pas de problème pour suivre.

KM 15-24 : Montée de Fontbruno toujours à l'avant. Pas d'attaque vraiment significative. Le rythme me convient.

KM 24 : On arrive en haut et en sortant de la forêt le vent pointe le bout de son nez. Du coup plus personne pour imprimer le rythme. Certainement pas moi qui suit en 4ème position. Sébastien Pillon, avec qui j'avais pu discuter à l'arrière du podium en Andorre et mon favori du jour, se décale sur la gauche. Il est à la vue de tous et on attend simplement le moment où il va attaquer. Ça ne coupe pas et il accélère et ce n'est pas pour rigoler. Beaucoup partent en contre et comme je suis bien il n'y a pas de raison de s'économiser. Ce n'est pas tous les jours que l'on peut se mesurer aux Elites.

KM 26 : Enfin le sommet ! Ce n'est pas une, ni deux, mais trois attaques qu'il a fallu suivre. A chaque fois nous sommes à plus de 30 km/h. Je suis en hyper-ventilation, tellement que l'on m'a dit que j'étais en train de faire de l'asthme. Heureusement qu'à cette vitesse là, sucer la roue de devant permet de s'économiser un peu.

KM 26-50 : Mis à part une nouvelle attaque juste après le sommet, je fais la descente dans les roues et récupère un peu. Certains passages sont dangereux avec l'humidité mais j'arrive à anticiper grâce à la reconnaissance que j'ai effectuée la semaine précédente.

KM 52 : Nous sommes emmenés depuis un moment déjà par un coureur de Réalmont. Je suis en 4ème position derrière deux coureurs de l'UVMazamet. Je les entends se concerter sur leur prochaine attaque. L'un accélère puis l'autre attaque. Je prends la roue mais c'est un coup dans l'eau car tout le monde suit. Conséquence : plus personne ne roule et je me retrouve devant sans forcer. A se regarder, je finis par prendre quelques dizaines de mètres avec un coureur de l'UVM. Bien que nous ayons essayé de profiter de ce flottement, le retour du peloton ne s'est pas fait attendre.

KM 55 : Alors que la vitesse de notre peloton n'est toujours pas très élevée, je prends le relais au moment d'arriver sur les plus gros pourcentages de cette seconde montée. L'idée est d'éviter une nouvelle attaque qui pourrait m'être fatale. Nous arrivons à Les Martys sans aucune attaque, je relâche alors un peu mon effort.

KM 57 : C'est une erreur ! Une nouvelle attaque étire le peloton et j'attaque la descente trop loin de la tête. Cette descente est dangereuse et demande de la maîtrise. Je suis rappelé à l'ordre plusieurs fois. La première fois une bosse se situe pile sur la trajectoire du virage au moment de freiner. Le coureur devant moi part tout droit car son vélo a légèrement décollé. Moi je parviens à mieux anticiper mais au prix d'un bel extérieur. Plus bas, j'arrive un peu vite sur le coureur qui me précède et en freinant pour l'éviter ma roue arrière chasse. Plus de peur que de mal, mais c'est du temps de perdu sur la tête de course. A rajouter qu'à ce moment là, nous rattrapons les retardés de "La Nicolas". Au final, d'après le survol de Strava, je perds 20s sur la tête de course dans cette descente.

KM 67 : Au pied de la montée de la Tourette, j'aperçois la tête avec 200m d'avance. Je ne connais pas la montée mis à part qu'elle est relativement courte et assez pentue. Je fais donc cette montée à bloc. Je suis rapidement rejoint par Samuel. Nous rattrapons quelques lâchés du groupe de tête et derrière nous, ça explose. Comme j'arrive à suivre Samuel (pour le moment), je lui propose de rester à deux.

KM 70 : Arg, enfin la fin... Je me suis fait surprendre par la durée de la montée. Presque 10 minutes à cette vitesse, j'allais lâcher prise. Samuel a vraiment roulé fort et derrière je me concentrais seulement sur sa roue. Je faisais l'élastique et pédalais avec les épaules, vraiment un mauvais quart d'heure.

KM 70-85 : Du plat puis une descente, mais pas vraiment de quoi récupérer. Déjà parce qu'une nouvelle chute survient devant moi au moment de passer un petit pont. Le coureur bloque sa roue avant sur une portion de route glissante. Le vélo est sur la gauche et le bonhomme sur la droite au milieu de ce petit pont. Derrière lui, j'ai bien senti en freinant que j'étais à deux doigts de le suivre. Dans la descente, notre petit groupe de trois essaye de revenir sur l'avant de la course. Cependant, le vent souffle latéralement dans l'Aude et ne nous aide pas. Pour ma part, j'ai du mal à prendre mes relais, je manque de puissance et l'acide lactique dans les jambes commence à vraiment me gêner. Toujours d'après le survol de Strava, nous avons perdu 1 min sur la tête dans cette "descente". Ce qui fait 1 min 30 de retard, mais à ce moment nous ne le savions pas.

KM 85 : Nous avons rattrapé un gars lâché de l'avant. Mes quelques relais ont été inefficaces, dès que je passe devant, je bute contre le vent et lutte pour dépasser le coureur. Nous arrivons sur une nouvelle bosse de 1.5 km à 4%. Samuel qui fait un gros boulot continu sur son effort tandis que les deux autres décident d'arrêter la poursuite. Je suis entre les deux sans savoir quoi faire. Finalement, je me motive pour essayer de suivre Samuel qui a pris une 50aine de mètres. C'est quitte ou double, soit j'arrive à le suivre et j'assure au moins ma place actuelle car nous allons certainement creuser l'écart avec nos poursuivants, soit je me brûle les ailes avant le pic de Nore.

KM 86 : Je n'ai pas réussi à reprendre un seul mètre sur Samuel et en haut le vent souffle de face. Mais en me voyant, Samuel va ralentir pour m'attendre. Je l'en remercie encore car il aurait très bien pu continuer tout seul.

KM 86-98 : Samuel fait un très gros boulot face au vent, j'ai envie de lui rendre la pareille en le relayant de temps en temps mais comment est-ce que je pourrais le relayer à plus de 35 km/h avec un vent de face ? La pression est un peu retombée, plus personne devant ni derrière. Nous avons pu échanger quelques mots sur le club pour 2016 et nous commençons à calculer notre place actuelle. Nous arrivons à Cabrespine en se disant que nous allons arriver à Nore sans revoir personne.

KM 99 : Début de l’ascension finale, je lui ai demandé de ne pas m'attendre cette fois car je doute pouvoir le suivre encore 20 km avec les contractures qui sont proches. C'était sans compter sur un motard venu faire un écart entre la tête et nous. Il nous annonce 45s de retard ! Plus tard, nous voyons au loin le groupe de tête.

KM 103 : 30 secondes ! Samuel est motivé et continu à faire le train pour tenter de revenir, quand il ralentit un peu j'essaie de me décaler pour le relayer mais à chaque fois je bute contre le léger vent.

KM 105 : Nous arrivons sur le premier replat et nous venons de voir le groupe de tête au loin.

KM 107 : Au joie ! Nous sommes revenus de loin ! Tous les cadors sont là et nous avec ! Petite tape de la main avec Samuel et décontraction des muscles. C'est une demi-victoire pour moi ! Nous sommes un peu plus de dix dans ce groupe mais si un homme seul a pu reboucher 1 min 30s à lui seul, cela veut dire que devant ils sont encore frais comparé à nous.

KM 110 : Et voilà ! Une vraie mine a été placée et ils contrent chacun leur tour. Nous arrivons au second replat vers Pradelles et cette fois-ci c'est Samuel qui peine, compréhensible après tous ses efforts. Je ralentis car j'ai bien l'intention de finir avec lui.

KM 113-Arrivée : C'est ma 4ème montée du pic de Nore par ce côté et jamais la montée ne m'a paru aussi longue. Pourtant, il n'y a pas beaucoup de vent par rapport à d'autres fois mais je suis au bout du rouleau. Samuel m'accompagne et passe la ligne 11ème et moi 12ème.


Je suis 3ème de ma catégorie et 12ème au scratch. En terme de place l'objectif est rempli. J'ai réussi à suivre Samuel mais sans lui je finissais bien plus loin. Je regrette un peu de m'être encore fait piéger au moment de basculer dans une descente. Mais au moins je suis resté sur le vélo et arrivée en un seul morceau. Ce qui me ravit le plus c'est d'avoir pu rouler avec des Elites.


La petite photo avec les frères Jalabert sur le podium :)



Mon parcours

mercredi 12 août 2015

Défi des vacances : Le Mont Ventoux * 2

Voilà un petit aperçu de notre (en famille) expédition au Mt Ventoux de Mardi dernier.


Tout d'abord, je vous invite à lire le résumé que j'ai déjà fait sur mon activité Strava.


Beaucoup de personnes grimpent le Ventoux pour le loisir et le défi que cela représente. Mais j'ai rencontrer une personne qui lui allait à son travail en vélo (au restaurant au sommet). Une heure et demi d'effort pour aller travailler Tout le monde ne fait pas ça !


Moment de solitude, en lutte contre la pente.


Le sommet est en vue mais qu'il semble encore loin !


Finish à bout de souffle, difficile de trouver l'oxygène au sommet.

C'est reparti pour une nouvelle ascension par Malaucène cette fois-ci.


Deuxième arrivée au sommet du géant. Ce n'est plus aussi fringant et surtout il y a beaucoup plus de monde cette fois-ci!


Pendant ce temps là, mon père lutte aussi sur cette ascension mythique. 


Durant l'été, c'est environ 1000 personnes qui gravissent le Mt Chauve chaque jour. C'est tout autant de belles histoires à raconter.


La photo au pied du panneau semble être un bien maigre trophée après tant d'effort. ^^



samedi 8 août 2015

Candié le 29 Juillet 2015


Candié (FSGT 4ème et 5ème catégorie)
Benjamin

Après un mois sans course, je reprenais la compétition ce mercredi 29 Juillet sur le circuit de moto de Candié, à quelques kilomètres de chez moi.
Un circuit très court, de seulement 800 mètres, tout plat, le vent a son importance, étant de face juste après la ligne d'arrivée et de côté sur la ligne droite opposée à la finale. Les potes sont venus me voir aujourd'hui, on fait ensuite une soirée chez moi. J'ai donc des supporters à ne pas décevoir.
On part pour 60 tours pour une distance d'environ 50 kilomètres. Il y a des challenges (classement par points) aux 12; 24; 36 et 48ème tours. Cette course est organisée tous les mercredi soir des mois de Juillet et de Aout.

Le départ est donné à 19 heures. Nous sommes 59 dont une femme. Immédiatement la féminine fait le départ, accompagnée d'un autre concurrent, après un bref moment d'hésitation, je choisis de faire l'effort pour revenir sur eux. C'est donc détaché que je passe une première fois la ligne d'arrivée sous les ovations de mes supporters.



Nous allons faire deux autres tours en tête, avant de nous faire avaler une fois la ligne d'arrivée franchie pour la troisième fois :



Une fois cette petite échappée terminée, je vais sauter dans les coups pendant quelques tours, mais après le premier challenge que je ne fais pas, j'ai besoin de souffler un peu. Je suis en manque de rythme n'ayant pas couru depuis quelques semaines, il faut donc que je descende le cardio.
Sur un circuit comme ça, l'abri est primordial, et de fait, personne n'est lâché, il n'y a pas de grosses relances et du coup, on dépense beaucoup d'énergie pour pas grand chose, je tente toutefois de participer à quelques coups, certains prennent quelques mètres, mais rien de bien sérieux, il y a toujours un concurrent pour boucher les trous.





A 20 tours de l'arrivée, je comprends que ça va sans doute se terminer au sprint, je me repose donc en tiers de peloton, pas trop loin de la tête au cas où un gros groupe se détache, mais assez abrité pour économiser des forces pour le sprint final.
A 5 tours de l'arrivée je décide de remonter, mais à trois tours de l'arrivée, je me fais enfermer et me revoilà dans les profondeurs du peloton, je suis obligé de forcer pour arriver à me replacer, je fais un gros effort à 600 mètres de la ligne pour arriver dans la courbe finale dans les 15/20 premiers. Malheureusement pour moi les tous premiers sont déjà loin.
Cependant, je relance fort et je commence à bien remonter jusqu'à ce qu'un concurrent face à une vague sur moi et m'oblige à donner un gros coup de frein pour ne pas le percuter. Je perds en vitesse et doit m'employer pour relancer, je remonte encore mais pas suffisamment, je vais chercher une huitième place qui bien que sympa, ne me satisfait nullement.

J'ai du mal à frotter, à prendre des risques (calculés) et j'ai un certain déficit de puissance sur les courses aussi plates, mais je pense que le top 5 voir le podium étaient envisageables sans ce freinage... Déçu donc.
La moyenne, c'est la plus grosse que j'ai faite, à savoir 41 km/h de moyenne.
Voici l'arrivée en vidéo (coup de frein à la douzième seconde) :



Résultat : 8ème/59 partants