Parcours flamboyants et mémorables 2

LE PIC DU MONTALET (1259m) 166 km - 3045 D+ (29/10/2014)

(Roc de Montalet)

Le Pic du Montalet est le sommet du tarn (1259 m), situé aux Monts de Lacaune dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc.

Quoi de plus symbolique que de gravir le vrai "sommet du Tarn", car le Pic de Nore (1211 m) qui culmine sur la Montagne Noire se situe dans l'Aude et non dans le Tarn !!!

Voilà donc comment l'idée de partir escalader le Montalet m'est venue à l'esprit et aussi pour découvrir un coin de région encore inexploré à vélo...

C'est d'abord avec mon ami Fabrice que le 31 juillet 2014 que je me suis rendu au Montalet, une première découverte avec 144 km (https://www.strava.com/activities/173517330).

Puis l'idée a trottée dans la tête d'amis cyclistes que j'ai accompagné le 05 septembre 2014 (nous étions un groupe de 6) avec 149 km (https://www.strava.com/activities/190204820).

Pour mon troisième "run", c'est à la demande de Clément, motivé par ce challenge endurant, que je suis retourné voir le Montalet, nous étions le 29 octobre 2014.

Voici donc le récit de notre aventure "Clément et Cyril au Montalet":

Parcours STRAVA Cyril https://www.strava.com/activities/213184857

Parcours STRAVA Clément https://www.strava.com/activities/213179875

Vu par Cyril
Un parcours un peu plus long que mes deux précédentes sorties au Montalet; cette fois-ci 166 km au programme car avec Clément nous avons décidé d'aller jusqu'à MURAT SUR VEBRE !

Départ 09 h de Castres, pause casse croûte programmée à Lacaune...

Nous attaquons tranquillement la montée vers Saint Salvy de la Balme et rejoignons Brassac. Une fois bien chaud, notre rythme de croisière prend forme en passant par Castelnau de Brassac et nous arrivons à très bonne cadence au col de la Bassine (885m) ! Une montée en altitude très progressive et constante depuis Castres. 

Nous arrivons à Lacaune à tout juste 11h, trop tôt pour notre casse croûte improvisé !!! Donc nous décidons de monter le Pic du Montalet dans la foulée une première fois puis de redescendre à l'issue sur Lacaune pour nous restaurer. Nous remettrons ça lors d'une deuxième ascension pour digérer notre casse croûte !!!

Le Pic du Montalet se trouve à 9 Km de Lacaune en passant par Les vidals. L'ascension en elle même fait 3 km à 10% dont le dernier kilomètre est très pentu avec des passages à 20% !!!
La preuve en images --- (Montée n°1 puis montée N°2)

J'avais bien renseigné Clément sur le détail de cette ascension et son but était de faire un chrono Strava, un KOM !!!
De mon côté, les premiers symptômes d'un dysfonctionnement cardiaque sont apparus lors de ces 2 montées, avec notamment une perte de puissance prononcée sur le fort pourcentage. La veille de cette sortie pourtant j'avais consulté aux urgences (électrocardiogramme + analyse de sang) car j'avais depuis plusieurs jours une gêne au niveau de la poitrine, mais aucune anomalie n'avait été constatée à ce stade. Les semaines précédentes, je ne m'étais rendu compte de rien même sur parcours vallonnés, seul le fort pourcentage a mis en évidence la pathologie toujours à l'ordre du jour et je l'espère en voie de guérison...

Vu par Clément

C'est moi qui ai initié cette sortie. J'avais une bonne condition physique et je voulais faire une belle balade avant que l'hiver n'arrive. J'ai alors profiter de mes vacances et de la douceur de fin d'année pour organiser cette virée cycliste. Comme l'a expliqué Cyril, le but était de monter le Montalet puis de visiter les Monts de Lacaune.
Après 35km à une allure modérée, nous avons accéléré l'allure pour monter le col de Bassine. Pour ma part, j'ai sentie que j'avais de très bonne jambe dans les plus fort pourcentage. C'était le signal que j'attendais pour décider que je donnerais tout au pied du Montalet. Au pied de notre première ascension du Montalet, je suis survolté et près à défier la montagne et le chrono. La montée ne fait que 3km mais l'inclinaison n'a rien à envier aux ardennaises. Le dernier kilomètre est particulièrement difficile et il faut être fort pour ne pas mettre pied à terre. Je parviens à décrocher un KOM après une quinzaine de minutes d'effort.
De retour sur Lacaune, nous prenons un repos bien mérité, autour d'un repas "diététique spécial cycliste".

C'est avec le jambon de pays et le bon pâté de Lacaune dans l'estomac que l'on monte pour la deuxième fois le Montalet. Autant dire tout de suite que le rythme n'est plus le même ! La balade continue direction Murat sur Vèbre. Tranquille sans forcer nous arrivons à la Salvetat sur Agout où mon corps commence à fatiguer. Il reste pourtant encore 50km mais mes forces disparaissent progressivement et chaque nouvelle bosse est plus difficile à gravir. Nous descendons sur Castres alors que le soleil nous envoie ces derniers rayons. La fin a été difficile mais la fierté d'avoir fait une si belle balade est dix fois plus grande.

Voilà, pour ce beau parcours, nous espérons en réaliser de nouveaux, dès que Cyril ira mieux !!!

Résumé FSGT à Launac

Hier, j'étais à Launac pour ma première FSGT. Les prévisions météorologiques et le ciel menaçant ne présageaient rien de bon et un vent d'Est d'environ 20 km/h allait rendre la course plus difficile. 

Au départ, nous sommes une trentaine de coureurs de première et seconde catégorie. Le départ est donné et la course part sur les chapeaux de roues. On m'avait prévenu que ça partait souvent très vite mais pas de là à imaginer que je serais à 50 km/h moins d'un kilomètre après le départ ! On n'a pas encore parcouru un kilomètre que je suis déjà à bloc pour rester dans le groupe. Malgré la vitesse 3 coureurs ont réussi à s'extirper du groupe, mais j'ai vite compris que ce serait loin d'être mon problème.
La première partie du circuit est plutôt avec le vent dans le dos et j'arrive à suivre sans trop de problème. Je serais incapable d'estimer le nombre exact d'accélérations qui a eu lieu mais je dirais que tous les kilomètres une attaque étirait le groupe. La deuxième partie du circuit se fait avec un vent gênant la progression et 2 bosses d'environ 500 m à 5-6%. Les bosses ne sont pas un problème en soi, c'est le replat qui me faisait le plus mal si l'effort se prolongeait car comparé aux autres coureurs, je plafonne et commence à reculer. Fatal, car le vent soufflait de côté et je n'arrivais pas à m'abriter. Je finis le premier tour (15 km) à 39 km/h de moyenne ! C'est au début du second tour que la pluie fine a commencé à faire son apparition. Avec le vent dans le dos, j'ai réussi à remonter dans le groupe et j'avais de meilleures sensations. Erreur, car après la première bosse, le rythme s'est de nouveau élevé (à moins que se soit le vent qui m'ait fait mal). Ce qui est fort probable, parce que j'ai l'impression d'avoir mangé plus de vent que la majorité. En cause, le fait que je ne frotte pas assez pour m'abriter.
La deuxième bosse se fait à fond encore une fois mais cette fois l'attaque est plus longue et me fait vraiment mal aux jambes. Le groupe reprend une nouvelle fois l'attaquant et je parviens une nouvelle fois à limiter la casse. Mais le "repos" est de quelques secondes seulement car ça repart immédiatement. On a le vent de côté et ça s'étire sur la droite de la route. L'éventail est hors de vue et je commence à descendre inexorablement. Je me retrouve dernier et après une ultime tentative pour me relancer, c'est la panne de jambe. Le lactique dans les cuisses me fait mal, je baisse le régime et les mètres entre moi et le dernier du groupe augmente. Un regard sur le compteur m'indique qu'au bout de 25 km je suis à plus de 38 km/h de moyenne.
Je me suis fait décrocher mais le moral n'est pas trop entamé puisque je continue à rouler seul encore deux tours de plus sous la pluie, histoire de récupérer et faire quelques kilomètres.

Forcément je suis déçu de ma performance, mais je relativise. J'étais face à plus fort que moi et aussi plus expérimenté. De plus, j'étais loin des longues montées qui sont mon point fort.
Maintenant que j'en ai appris plus sur moi et mes adversaires, je vais orienter mon entraînement pour soutenir le rythme exiger en course.
Mais avant je compte laisser quelques jours pour récupérer et soigner mes douleurs aux jambes.

Ma course

Début de la compétition !

La saison débute pour moi demain à Launac. Je suis engagé en 2ème catégorie pour ma première FSGT. Je vais donc devoir couvrir 90 km en 6 tours avec les coureurs de la première et seconde catégorie. Autant dire que je suis jeté dans l’arène aux fauves d'entrée de jeu. Je suis motivé mais je ne me surestime pas. Je ne serais pas sur mon terrain de prédilection, donc je pense dans un premier temps observer le déroulement de la course. 

En attendant le départ qui est prévu pour demain 14h30, je vous partage cette vidéo qui fait partie des vidéos que je regarde pour me motiver.

Courage à Cyril qui passe une période difficile qui va contre sa nature.

NEWS Cyril (santé / Tour du Mont Blanc 2015)

Bilan des 3 derniers mois

Le bilan cardiologique de novembre et décembre 2014 (échographie, test d'effort, prise de sang, IRM cardiaque) a fait apparaître ce que l'on appelle médicalement "un coeur d'athlète" (pas étonnant avec 21000 km en 2 ans) mais avec des symptômes de "coeur forcé du sportif".

Une phase de 3 mois de reconditionnement sportif (cardio-vasculaire) a été validée par les médecins et mise en place début décembre avec des séances adaptées et régulées en terme de fréquence cardiaque à l'effort, avec toujours la perspective du Tour du Mont Blanc 2015.
   PROGRAMME :  - Décembre  3 X 2h/semaine à 140 bpm max
                                - Janvier       3 X 3h/semaine à 140 bpm max
                                - Février       4 X 4h/semaine à 150 bpm max

Ce bridage des séances à 140 bpm ou 150 bpm impose un dénivelé très réduit.
J'ai donc commencé par des séances VTT sur voie verte (Castres/Albi), car depuis 2 ans c'est mon entraînement hivernal principal, c'est plat, et aussi car c'est plus simple d'un point de vue météo (moins d'inconvénients à rouler à VTT par mauvais temps).

J'ai eu du mal à tenir mes séances de 2 h sur voie verte, le coeur toujours en force et difficile de pas dépasser 140 bpm. Puis le 29 décembre, chute lors d'une sortie et fracture de la clavicule droite...
De ce fait, les séances de janvier 3 X 3h/semaine à 140 bpm max ont du être remplacées par des séances de 2 h à 140 bpm max sur home trainer et sur un bras... 16 séances (1 jour sur 2) !!! Un calvaire imposé par mon coach médical ou le mental a été mis à l'épreuve !

Donc 1000 km de HT pour janvier.

Ensuite début février, remis de ma fracture, j'ai repris le programme initial et l'entraînement normal (en extérieur), VTT voie verte (4 X 4h/semaine à 150 bpm max).
Mais au fur et à mesure des séances, je m'aperçois que je n'y arrive pas, le coeur force trop, ne récupère pas, en souffrance permanente...
Un constat s'impose: la voie verte en VTT est trop dure pour moi en l'état actuel, on est toujours en prise (surtout l'hiver, le sol est mou), le coeur n'a aucun moment de répit, la fréquence cardiaque monte sans cesse et je termine mes sorties à l'agonie, presque arrêté bloqué à 150 bpm...
C'est une erreur de ma part d'avoir choisi la voie verte comme lieu d'entraînement à ce stade...

Donc 1075 km  pour février (2/3 voie verte- 1/3 route - 6746 D+)

Vu l'évolution négative, en accord avec coach médical, le programme initial de mars (4 X 4h/semaine à 150 bpm max) est dans un premier temps remplacé par 3 X 3h/seamine à  150 bpm max et cette fois exclusivement en vélo de route.

Je débute moins en force que sur la voie verte, avec des courbes de FC accidentées et des phases de récupération durant l'effort.

Je décide cependant de réduire encore l'intensité de mes séances (2 X 2h max/semaine à 150 bpm max) que j'associe à de la marche jusqu'aux prochains examens complémentaires.

Donc le constat de ce début d'année est sans appel, je ne suis toujours pas en mesure de m'entraîner normalement et encore moins de lancer ma préparation exigeante pour le Tour du Mont Blanc 2015 prévu le 18 juillet.

J'annule par conséquent ma participation à cette épreuve hors du commun et la reporte pour 2016, avec une santé d'ici là rétablie et enfin apte à lancer une préparation digne de ce nom.

Des examens complémentaires sont à venir à Toulouse auprès d'un professeur, expert dans mon type de pathologie sportive.

NOUVEL OBJECTIF 2015 :

- Retrouver un fonctionnement cardiaque normal au quotidien et à l'effort et j'espère sans séquelles.

- Reprendre progressivement une activité cycliste modérée pour les mois à venir et profiter de mes amis sur de belles sorties.

La saison des courses FSGT débute et nous allons pouvoir suivre de près les aventures de Clément à travers le blog. Pour ma part, je vous tiendrai au courant de l'évolution de mon état de santé.

News Clément 09/03

Bilan kilométrique février 2015

Je vais commencer cet article par vous présenter mon bilan du mois de février.

Comme vous pouvez le voir, j'ai pu ainsi rouler 841 km le mois dernier. Il faut cependant remarquer que parmi ce cumul de kilomètre, se retrouve 100 km de hometrainer et 235 km de VTT. C'est de très loin mon record pour le mois de février. De plus, j'avais plutôt l'habitude de rouler cette distance vers la fin juin-début juillet. Conclusion, j'ai actuellement la forme que j'ai habituellement début juillet. 

Premières courses

J'ai réfléchi aux courses auxquelles j'allai participer prochainement.

La première aura lieu le samedi 21 mars à Launac. C'est une course fsgt en circuit de 12 km. Mon objectif est de découvrir les courses en circuit ainsi que le niveau global de mes adversaires. Je ferrai certainement la course en tant qu'observateur mais je n'exclus pas le fait de tenter une attaque sur la bosse de 600m à 5% si je pense avoir une chance. J'ajouterai aussi que je souhaite ne pas tomber mais ça c'est souvent indépendant de la volonté.

La seconde n'est pas encore sûre. Il est possible que je participe la semaine suivante à la fsgt qui se déroule à Castelsagrat. Le parcours me serait plus favorable grâce à une côte plus longue.

Enfin, dimanche 12 avril à lieu une autre fsgt à Cap découverte. Mon club devrait être présent en nombre et le parcours présente aussi du relief. C'est donc normal que j'y sois moi aussi.

Don du sang
Je termine en vous invitant à aller donner votre sang quand vous en aurez l'occasion. Cela faisait un an que l'idée me trottait dans la tête et aujourd'hui j'ai pu passer à l'acte. Une collecte était organisée à l'IUT et cela ne m'a même pas pris une heure de mon temps. Un questionnaire est à remplir puis une goutte de sang est prélevée pour vérifier le taux d'hémoglobine. Le "pompage" du sang en lui-même ne dure que 10 minutes, de quoi prélever environ un demi-litre de sang. Après, on a le droit à une collation pour récupérer des forces. Finalement le plus dur et douloureux dans tout cela c'est d'arracher ses poils en enlevant le pansement.