dimanche 28 juin 2015

Tour du Tarn Sud : Benjamin

Le Tour du Tarn Sud... lorsque j'ai fait mon calendrier de courses cet hiver, était l'objectif principal de la saison. Quelques mois plus tard, alors que j'apprenais qu'il n'y aurait finalement pas le Col de Dourgne comme arrivée finale, je me rabattais surtout sur la victoire lors de la première étape.

Dans ma catégorie (4/5) nous sommes 89.

1ère étape
Je pars avec la pression, je veux la victoire et c'est l'objectif. Le départ n'est pas des plus rapides par contre, ça frotte beaucoup dans le peloton et pour ma part, je ne suis pas très rassuré, ayant peur de la chute. Les routes sont larges, mais les voitures qui se font arrêter sur le bas côté provoquent des rétrécissements. Je me situe vers la 50ème position, loin de l'avant mais avec plus de sécurité.
Alors que nous allons entamer la première montée vers Puylaurens nous voyons arrêtés à un rond point les bus des équipes Tinkoff-Saxo et Caja Rujal  (équipes professionnelles dont celle d'Alberto Contador présent sur la Route du Sud qui démarre de Revel en ce jour) nous klaxonner pour nous encourager, nous les saluons et entamons l'ascension qui s'apparente à un faux plat. Dans cette ascension on va se dégager à douze coureurs, alors que je commence à souffrir et me dire que la montée jusqu'à Puylaurens va devenir difficile, nous sommes déjà au sommet, je croyais que nous montions bien plus. Je fais un nouvel effort pour aller dans un nouveau groupe qui se détache, mais le peloton nous reprend assez vite. Il ne se passera pas grand chose durant la fin de cette première boucle et la seconde.
Nous arrivons donc dans l'avant dernière côte du parcours où les choses s'accélèrent, je suis dans les 10 premiers d'un peloton qui va perdre plusieurs éléments mais qui va néanmoins rester assez compact. En haut, dans les faux plats qui suivent, je vais aller dans une attaque qui ne donnera rien, nous voilà fonçant à toute vitesse vers la dernière ascension.
Cette dernière ascension est débutée à un rythme extrême et très vite nous sommes dans le rouge, nous sommes 7-8 coureurs à nous détacher et les pourcentages les plus durs arrivent, je remonte, bien décidé à ne pas me laisser décrocher, je dois faire un écart pour dépasser un coureur qui explose, me voilà troisième et je commence vraiment à souffrir, tellement, que lorsque nous passons à l'endroit indiqué "500m arrivée" j'explose, mentalement et physiquement, ne visant que la victoire et voyant que ce n'était pas possible je craque complètement, et je finis tranquillement, me faisant dépasser par les coureurs qui eux continuent leur course, je termine déçu, démotivé à la 50ème place à 44 secondes du vainqueur.

Le repas du midi sera l'occasion de discuter avec Clément, reprendre des forces et de remonter un peu mon moral.

2ème étape
Je ne vise rien lors de cette seconde étape, lors de mes années précédentes, j'ai toujours eu énormément de mal à récupérer entre deux étapes, ceci conjugué à ma contre performance de la matinée, j'y vais surtout pour faire des bornes.

A l'échauffement, les jambes sont ultra dures, mais heureusement, la première côte est neutralisée. En haut de celle ci, je suis mal placé et un groupe d'échappés va partir, ils sont huit, et le vainqueur de l'étape est parmi eux.
Dans le peloton ça roule mais pas fort, pour ma part je suis à l'arrière, dans les 15/20 derniers. A Sorèze l'écart est de 2 minutes 30 avec l'échappée et le peloton accélère, on file à une grande vitesse sur les faux plats descendant, et mon compteur indique une vitesse assez constante de 50 km/h. Pour ma part, je suis, et ce tronçon de course me permet de "laver" mes jambes, les sensations s'améliorent, même si comme beaucoup, je souffre dans la côte de Saint Affrique les montagnes. Le retour sur des faux plats montant me permet de remonter, puisque je me sens bien. Tellement qu'à 4 kilomètres de l'arrivée, dans une petite bosse, je vois deux coureurs qui tentent d'attaquer, je remonte à leur hauteur et les contre, sauf que personne n'accroche ma roue, me voilà donc seul, avec au loin l'échappée en point de mire et le peloton derrière moi.
Je décide de continuer seul, ne pensant pas avoir des jambes aussi bonnes, maintenant c'est trop tard pour se relever. Sauf que en haut de cette bosse, il y a 1,5 kilomètres de plat exposé au vent de face. Je souffre, je récupère deux coureurs et je maintiens le peloton à une dizaine de secondes avant de basculer sur Sorèze puis vers la montée vers la carrière.
Cependant le peloton qui joue le général vient de fortement accélérer alors que pour ma part, à bloc depuis 2 kilomètres, je pioche. Je me fais reprendre à 1 kilomètre de l'arrivée par un peloton complètement explosé. Je termine à mon rythme, remontant quelques coureurs dans les ultimes mètres.
Je n'ai pas encore ma place mais entre 40 et 60 à la louche.
Si j'avais su que j'avais de telles jambes l'après midi, j'aurais attendu la montée finale, mais au moins je me serais fait plaisir en attaquant. Ce n'est plus la peine de courir avec la pression, je suis mauvais lorsque je me la mets. Malgré les satisfactions finales, ce qui était le gros objectif de la saison se révèle toutefois être un monumental échec.

mercredi 24 juin 2015

Tour du Tarn Sud : Clément

Le Tour du Tarn Sud

Vu par Clément


Nous avons Benjamin et moi-même, participé au Tour du Tarn Sud. C'est une épreuve FSGT de deux étapes organisée par le club de Sorèze et le TOAC. Pour chaque catégorie, il y a un classement de l'étape et un classement général. Il y a deux pelotons, un composé des coureurs en 1, 2 et 3ème catégorie, puis un autre composé des 4 et 5. Un maillot récompense le leader de chaque catégorie à la fin de chacune des deux étapes. Je suis donc au départ pour ma première course par étape en deuxième catégorie. Je ne suis pas le seul du VSC à participer à la course, en catégorie 4, 12 sont présents pour représenter Castres.

Etape 1

Le départ de la première étape se passe à Sorèze. Après repéré l'arrivée de la deuxième étape et avoir fait le tour de la ville en guise de départ fictif, le départ est lancé pour notre peloton. Je suis plutôt bien placé mais ça ne dure pas. En effet, ça roule vite et je n'ose pas trop frotter pour me placer à l'avant. Les faux-plats montants et notamment la montée à Puylaurens ne sont pas assez sélectifs, pour faire une réelle sélection. De plus le rythme est trop élevé pour qu'une échappée puisse durer très longtemps. D'où j'étais, j'ai pu voir que c'était l'équipe de Carcassonne qui a réalisé le plus gros travail. Au final, j'ai pu économiser mes forces pendant les deux boucles. J'ai commencé ma remontée dans l'avant dernière bosse menant à Aguts. Il y a eu plusieurs tentatives dans cette montée, et en arrivant sur Aguts, un groupe de 3 avec le futur vainqueur a réussi à prendre plusieurs dizaines de mètre d'avance. J'ai alors aidé deux coureurs de Toulouse utilitaire dont j'avais pris la roue pour remonter pour rentrer sur les fuyards. C'est chose faite et il y a regroupement général. Dans la descente, on sent la tension avant la montée finale. Ça essaye de se replacer pour aborder le début de la pente devant. Dans le dernier virage, je suis autour de la vingtième place. Je ne connais pas la montée finale, je sais juste qu'elle semble assez pentue, heureusement, des panneaux et les marquages au sol sont de bonnes indications pour gérer l'effort. On passe le panneau arrivée 1 km, je remonte en sautant dans les roues qui me semblent avoir un rythme me convenant. A force de remonter je finis par être à l'avant. Plusieurs coureurs ont décidé de partir plus vite au pied mais à 500 m ils commencent à coincer. Le futur vainqueur s'élance alors et je fais de même mais dans une moindre mesure. Prendre sa roue c'est exploser avant l'arrivée. Mon défi s'est de tenir ainsi, 500m en danseuse. Je finis par redoubler ceux qui ont essayé d'anticiper l'ascension de cette colline. A 200 m, je commence à coincer mais je suis troisième avec une dizaine de mètre de retard sur le premier. Un dernier moment de lucidité me permet de me rendre compte qu'il n'y a plus aucune ombre derrière moi et que ceux de devant porte des dossards de première catégorie. Je suis donc premier des deuxième catégorie ce qui me redonne la motivation d'appuyer sur les pédales pour atteindre l'arrivée en troisième position au scratch et premier des 2ème catégorie. 
C'est ma deuxième victoire ce qui signifie que je passerais en première catégorie lors de ma prochaine compétition en FSGT. Je prends le maillot de leader avec 5 secondes d'avance sur le second.

Etape 2

Nous avons mangé à la bombardière à Cuq Toulza. J'ai pu ainsi discuter avec Benjamin et récupérer mon maillot blanc de leader. Un seul point noir rajoute une pression supplémentaire à celui d'être leader. Une douleur sous la cage thoracique qui est survenu après un faux mouvement sur le vélo le matin ne me quitte pas. C'est assez gênant car elle m'empêche de respiré à fond. Alors que je me préparais pour la deuxième étape qu'un nouveau faux mouvement douloureux a fait disparaître le pincement que je ressentais depuis plusieurs heures.
Le départ est donné a 15h et j'ai l'honneur de porter mon premier maillot distinctif et donc de démarrer à l'avant du peloton. Le départ est neutralisé jusqu'au sommet de la première bosse. Le parcours est similaire à celui de ce matin. Il est un peu plus casse-pattes dans les derniers kilomètres mais l'arrivée est moins sélective. La différence provient de la chaleur : 42°C au compteur d'après mon chef. 
Avec le maillot à défendre, je ne peux pas me permettre de faire la sieste à l'arrière. Les 10 premiers kilomètres sont durs, beaucoup souhaitent s'échapper. Alors qu'un groupe commence à se former devant, j'embraye pour ramener le peloton. Mais quand je me retourne personne n'a suivi et je me retrouve entre deux groupes en chasse patate. Cela ne dure pas très longtemps et au final tout le monde sera repris mais cet effort inutile m'a fait reperdre des places dans le peloton. Je n'arrive pas à me replacer avant le premier passage dans Sorèze. Le passage du rond-point puis la montée étire le peloton et je fais l'effort dans le village car j'ai peur d'une cassure. Plus de peur que de mal car j'arrive à reboucher les trous, cela me réconforte même sur mon niveau car j'ai l'air relativement facile. S'en suit une succession de montées et descentes où la première difficulté est de trouver un moment pour boire sans trop de danger. Puis vient la montée à St Affrique. Cette fois je suis mieux placé et je peux voir qui tente de sortir prendre les points chauds (espèce de sprints intermédiaires ponctuant la course). Je me focalise sur les coureurs en 2ème catégorie, ce qui me conduit à prendre la roue de Damien Echeverria. Au sommet, comme je le sentais, plusieurs tentent de sortir dont le coureur d'Empalot dont je suivais la roue. Je ne préfère pas y aller et m'associe avec Nicolas Chatelet, leader au scratch, pour revenir. Alors que l'on vient de passer Verdalle, une attaque arrive à prendre une avance non négligeable. Heureusement, pour moi personne n'est de ma catégorie. Le leader semble perdre de l'efficacité pour réduire l’écart et personne ne semble vouloir aider. Je prendrais un ou deux relais mais je ne me livre pas complètement car je dois avoir assez de force pour préserver mes 5 secondes sur la ligne d'arrivée. A 10 km de l'arrivée, on a plus de 30 secondes de retard. Au moment de tourner à gauche pour le dernier kilomètre, les échappés ne sont toujours pas en vue. Le leader emmène à un rythme énorme. Je me cale dans sa roue. Malgré le travail qu'il a mené tout au long de la course, il emmène tellement fort sur le début de la côte que sa casse derrière et on est 5 ou 6 dans sa roue. Il veut que je lui prenne le relais mais je ne suis pas capable de rouler aussi fort et il repasse devant. Ça attaque quand la route se redresse à 200/300m de la ligne. Le coureur de Carcassonne qui est à 5 secondes de moi au général se porte à ma hauteur tandis que les échappés sont désormais à portée de vue. Il me passe devant à 50m de la ligne et je m'arrache pour rester dans son sillage. On passe la ligne en mourant sur les échappés, et je suis à 2/3 m du coureur de Carcassonne.
Je reste donc leader des 2 et fini deux fois bien classé au scratch. Je suis très heureux de ce résultat évidemment. Je n'y avais pas vraiment pensé et j’espérais seulement faire du rythme avant la mountagnole samedi. Ce résultat me fait dire aussi que je suis peut-être plus un puncheur qu'un grimpeur. En effet aujourd'hui je bats des personnes ayant fait un meilleur résultat que moi sur le défi de Nore. Ou alors ce n'est qu'une question de méforme sur les pentes du Pic de Nore.

photos Clarac comminges cyclisme

mercredi 17 juin 2015

Résultat défi de Nore


Le Défi de Nore


J'arrive à Mazamet vers 13h dans les premiers et même avant que les organisateurs aient placé le stand d'inscription. Je récupère mon dossard et profite du temps à ma disposition pour observer les voitures de différentes équipes qui arrivent. La différence entre la FFC et les autres fédérations se ressent rapidement. Les vélos sur le toit d'une voiture suiveuse est un premier signe.

Pour mon échauffement, je décide de monter les premiers kilomètres de la route des usines. Les jambes ont l'air d'être meilleures que la veille c'est déjà un bon point. Dans la descente, je peux voir les différentes forces en présence, Blagnac avec Romain Campistrou, Montauban avec Guillaume De Almeida, même des coureurs portant le maillot de La Pomme Marseille.

Nous sommes plus de 90 à 15 h sur la ligne de départ. Je suis loin, très loin de la première ligne. Je me dis que de toute façon je ne joue pas dans la même catégorie et au vu des premiers hectomètres j'aurais toujours moyen de remonter sur les faibles pourcentages.


Ma course se découpe en trois parties de durée équivalente.
Dans un premier temps, je me suis contenté de suivre le paquet en profitant pour m'abriter du vent au maximum. Ce vent aura joué un rôle important durant la course car il a été de face tout le long de la course. La stratégie est simple à ce moment, accrocher le peloton pour profiter des roues, tout en surveillant le cardio et les jambes pour ne pas exploser. La route des usines n'est pas très pentue et parfois un replat permet de remettre du braquet et de frôler les 40km/h. Au bout de 19 minutes d'effort, l'un de ces replats étire le groupe. Je me retourne et me rends compte que c'est moi qui ferme la marche. A ce moment, soit je fais l'effort pour m'accrocher en ayant aucune certitude que je puisse récupérer un peu, soit je me laisse décrocher pour monter à mon rythme. Je choisis la seconde option. A partir de là, ma vitesse diminue énormément à cause du vent.

La deuxième partie de mon défi de Nore correspond au moment où je décroche jusqu'à Pradelles. Je me fais reprendre par un groupe de 6, composé de deux coureurs d'une équipe espagnol, un coureur de Montauban, un cadet de Mazamet, un junior de Sorèze et Manon Souyris, première du classement de la coupe de France dame. Je me place un moment à l'arrière pour récupérer un peu. Ce sont les deux espagnols qui mettent du rythme dans le groupe. Mais ils fatiguent et aimeraient de l'aide du gars de Montauban qui rechigne à prendre un relai. C'est moi qui vient en premier les aider, j'ai retrouvé des forces et je souhaite plutôt faire un bon chrono que gagner 2 places. Juste avant d'arriver à Pradelles je prends un relais appuyé alors que l'on est complètement à découvert, histoire de tester l'état de mes compagnons avant que n'arrive le final de 6 km à plus de 6%.

La dernière partie tant attendue, la montée du pic de Nore par Pradelles. Dès le début, nos deux espagnols reculent, je n'ai pourtant pas l'impression d'avoir accéléré, ont-ils trop donné avant ? Je suis en deuxième position et le coureur de Sorèze s'écarte pour me laisser le relai au meilleur moment possible : juste avant le virage à gauche qui mène à la longue ligne droite où j'avais attaqué l'année dernière sur la Jalabert. A la différence que cette fois-ci le vent est dans le dos sur cette portion. J'en profite pour accélérer l'allure, j'espère ainsi rattraper les coureurs devant moi et lâcher ceux de derrière. Au bout de la ligne droite, c'est chose faite. Je continue en espérant tenir le rythme jusqu'en haut. Je reviens ensuite sur un coureur de Lyon et décide de ne pas le laisser prendre ma roue. J'attaque pour ne pas le laisser prendre ma roue mais j'ai dû piquer son esprit de compétition car quand je me rassois il est derrière moi. Il tiendra un moment ma roue mais finira par lâcher. Il est remplacé dans le dernier kilomètre par le coureur de Montauban qui parvient à reprendre ma roue. J'essaie de profiter de la dernière ligne droite avec le vent dans le dos pour le décramponner mais je n'ai plus la même efficacité qu’auparavant. Il m'attaque à 400m de l'arrivée alors que je pioche avec le vent qui est de nouveau de face. C'est de bonne guerre.
Je passe la ligne en 58 min 24 s.

Résultats
Ma montée

lundi 15 juin 2015

Cyclosportive "La Marion Clignet" La Rotarienne‏


Cyclosportive "La Marion Clignet" La Rotarienne

La Rotarienne, c'est tout simplement le parcours de 92 kilomètres, le parcours "moyen" donc. C'est un parcours qui s'annonce vallonné sans être trop dur, un parcours qui je pense, devrait me convenir. Il s'agit également d'un objectif, non pas pour une victoire, mais si ça veut bien sourire, je serais déjà très content de faire dans les 10 premiers.

Voici le parcours :
www.openrunner.com/index.php?id=4316280

La semaine avant se passe on ne peut mieux, je dors très peu les jours précédents et la veille au soir en face de chez moi, fête du lycée jusqu'à minuit, puis des slaves saouls dans la rue vers 3 heures qui gueulent avant coups de klaxon (des mêmes?) à 3h30, pour un réveil à 6h45 j'ai très peu dormi hum... Vu l'état de fatigue que j'ai en arrivant à l'Isle Jourdain, lieu du départ et d'arrivée, je me dis qu'on verra bien ce que je ferais. Je vais chercher mon dossard et roule un peu avant d'aller me placer pour le départ. J'arrive à me caler dans les 60/70 premiers (nous sommes 260 au départ), on part à côté du stade de rugby et je suis entre trois gars qui roulent une fois par semaine, les poils aux pattes, qui ne visent rien, et qui me bloquent au départ...
Le départ parlons en, une catastrophe, vu qu'on part à côté du stade, on doit passer un espèce de portail avec donc rétrécissement de la chaussée, du coup bouchon, du coup mode trottinette sur 200 mètres (une pédale enclenchée, le pied pour pousser avec l'autre jambe) puis petite route pour prendre la départementale. Au moment où je déboule sur cette départementale, il y a déjà un gros trou entre les 30 premiers et le reste, me voilà déjà à fond, à 40/45 km/h vent de face, pour revenir sur le peloton qui doit avoir 150 mètres d'avance (!) les premiers kilomètres sont neutralisés mais ils roulent tout de même à 35, pendant quelques secondes, grosse peur de ne pas rentrer. Mais heureusement je rentre assez vite.

Nous voilà assez vite sur de petites routes, ralentissements etc.heureusement ça ne dure pas, car après 6,5 kilomètres apparait la première bosse, le pied n'est pas facile, je suis moyen dedans, de plus le vent de 3/4 face fait mal. Il faut également éviter les coureurs qui reculent. 5 hommes se dégagent, on ne les reverra jamais!
La deuxième est un peu plus dure, mais peut être que le vent de face empêche de faire une plus grosse sélection, je subis encore un peu, jamais très bon en début de course, je vais même dire que je m'accroche à rester dans les 20 premiers, alors que d'autres reculent, voir explosent. Les descentes très pentues sur petites routes suivies de côtes, étirent, étirent... Mais ça ne s'organise pas.
La troisième côte me permet de remonter dans la roue d'un junior de l'Isle Jourdain, les gars viennent du Tour des 3 Vallées et sont les équipiers des Moncassin et Sivakov et ce junior va me mettre en difficulté, en haut de la côte montée fort, je le laisse prendre quelques mètres préférant l'abri du peloton. Lui se relève pour rouler en tête de celui ci. Il y a 3/4 équipes vraiment représentées : Balma, Caisse d'Epargne (Sorèze? en blanc et rouge), Peyragudes (mais ils ont un gars devant) et l'Isle Jourdain Junior.
La côte m'a permis de me retenir, on est 50 dans le peloton grand maximum.
Dans le peloton, pendant les 23 kilomètres suivants (on en a parcourus 20) ça va attaquer, se regarder etc. en boucle.
Moi j'ai un soucis, lorsque je relance en danseuse gros plateau, je sens la roue arrière qui appuie sur le frein jusqu'à faire le bruit du freinage, pourtant elle n'est pas voilée c'est très dérangeant et j'essaie après les virages de repartir assis, en desserrant le frein arrière, ça va mieux heureusement.
En haut d'une bosse je place un démarrage, personne ne prend ma roue dans le peloton et je reviens dans la descente sur deux coureurs en contre, le but de tout ça? Manger une barre de fruits, trop de bordel dans le peloton, on est repris au pied d'une nouvelle bosse... RAS
Voici enfin, au 44ème kilomètre, la côte la plus dure du parcours, pour la deuxième fois du parcours, je passe le petit plateau, et là je me sens bien, le peloton explose, je suis dans les 5 premiers, et bien, surtout par rapport (dédicace à un junior de l'Isle Jourdain) qui reste sur le gros plateau à se déhancher. J'ai un peu plus de mal sur les faux plats suivants mais ensuite en me retournant je remarque qu'on est plus que 20. Toutefois une vingtaine d'autres coureurs rentreront sur la longue portion de plat.
Mais en haut de cette bosse, une vague avec freinage, et je touche la roue du gars devant moi, gars qui a, comme bien trop de coureurs dans le peloton, mis le bout de fer qui permet de serrer la roue (me rappelle plus du nom) non pas collé au vélo mais vers le bas, du coup, le rayon choppe et clac, pas voilé car costaud le rayon, mais roue avant complétement voilée. Pour vous dire après la course, en faisant tourner la roue à la main en roue libre, il fait max 5 tours avant d'être bloquée... Séance de force sur la deuxième moitié de la course donc.

Sur le plat je suis en queue de groupe, plus occupé à regarder l'état de mon vélo que la course. Ça roule par à coups et me voilà au pied de la bosse suivante, sur une route bien trop petite, à l'arrière, très difficile de remonter, surtout quand deux coureurs lâchent en même temps et occupent toute la route. Je comble un trou, mais le groupe que je reprends a pété, et j'en rebouche un autre, seul, avec la roue arrière qui refait du bruit, je me suis vraiment fait la peau et après mon retour, ça ralenti, je crois que quasiment tout le monde rentre. Sur les faux plats suivant, je souffre. Dans une petite bosse, je vois un pote attaquer, je sors de l'arrière, sans y croire, ben si, je croyais être mort, mais finalement on sort à 4, bon ça sera de courte durée puisque on est repris juste après la bosse. Un coureur sort en contre, il finira 6ème.

Et nous revoilà dans les faux plats montants, descendants... Et le cul vissé sur la selle (les bruits de la roue arrière m'inquiètent), je serre vraiment les dents. Finalement ça passe et dans une descente pas très prononcée mais assez dangereuse, je me replace, pour au final me faire enfermer. Un autre coureur est sorti, le gars a attaqué toute la course et va aller chercher la 7ème place, il a désorganisé le peloton... car il avait un coéquipier à l'avant et sa 7ème place est totalement méritée. A l'abord de la ligne droite finale, me voilà plein vent. Je récupère deux, trois places, et me voilà à sprinter totalement dans le vent, à bloc, je ne remonte pas un centimètre sur mon voisin de gauche, qui lui est abrité. Je perds une ou deux places dans les 10 derniers mètres... 20ème! (20ème sur 261 donc, pas mal!)
Satisfait, un top 10 était prenable sans soucis mécanique, mais je ne suis pas vraiment déçu, la victoire était hors de portée, même sans soucis, les 5 de devant étaient au dessus, je ne me crois pas (encore?) capables de faire une échappée de 80 kilomètres aujourd'hui.


Le détail de la course







jeudi 11 juin 2015

L'heure du money time

Nous sommes le 11 juin et il ne reste plus que deux jours avant la première compétition d'une série de trois courses. 
Ce samedi je participe au défi de nore. La course est organisée par l'UVMazamet et est longue de 25 km. On part de Mazamet pour monter jusqu'au pic de Nore en passant par Pradelles. Pour cette course de pur grimpeur je n'ai pas un objectif de classement car le niveau est très relevé. Les meilleurs de la régions se présentent et les 1ère catégorie de FFC trustent les premières places. Mon objectif est plutôt en terme de durée. Je serais content si j'arrive à atteindre les 55 min d'ascension. Pour réussir je compte sur l'effet d'aspiration sur la route des usines qui n'est pas très pentue.

La semaine suivante je participe au tour du Tarn sud, une course fsgt en deux étapes. Bien que le parcours ai été amputé du col de Dourgne, les arrivées des deux étapes restent accidentées. Je vais essayer de tirer mon épingle du jeu sur l'une des deux étapes. L'inconnue est de savoir comment mon corps réagira après le repas sur la deuxième étape. 

Enfin, dans deux semaines, je participe à la Mountagnole, l'objectif de cette année. Il y aura du niveau, des cols pyrénéens et de la distance. Un vrai défi et un objectif de top 10. Cela va être difficile voir peut-être impossible mais c'est motivant. J'ai orienté mon entraînement de ces dernières semaines pour cet objectif. Avec notamment deux sorties en solo de plus de 110 km avec une répétition d'ascension réalisée au seuil. J'ai poussé mon corps à ses limites pour savoir jusqu'où je pouvais aller. Le défi de Nore me permettra de confirmer si l'objectif de top 10 est jouable ou non, mais pour le moment j'ai plutôt confiance.

J'ai pu profiter d'une semaine tranquille à Toulouse pour aller rouler avec Benjamin et un son ami Julien. C'était bien sympa de se tirer la bourre sur les coteaux de Toulouse. Puis le lendemain, j'ai rencontré Aurélien Cauquil sur une sortie de 90 bornes. J'ai encore du travail pour être à son niveau de coursier en 2ème caté FFC.

mercredi 10 juin 2015

Résume de Labastide-Clermont (Départemental UFOLEP

Petit changement dans mon programme de course initial, je choisis en début de semaine dernière de participer au départemental UFOLEP, n'étant que peu de coureurs tarnais, nous le faisons avec ceux de la Haute-Garonne.
Le circuit n'est pas difficile, mais il est usant, sur des routes qui ne rendent pas. Les relances sont terribles.
Pour le décrire un petit peu, nous commençons par une descente en faux plat, pour aller prendre la première petite bosse à la fin de laquelle il y a un virage à droite, serré, qui nous amène sur une longue ligne droite vent de côté, suite à cela, un faux plat d'1,5 kilomètre avant une descente, un virage serré, et on va aller rejoindre l'arrivée entre bosses et descentes vent de face.

Je ne sais pas trop combien on est au départ, nous partons toutes les catégories de 18 à 39 ans ensemble, on doit être une cinquantaine dont une féminine.


Labastide-Clermont (Départemental Haute-Garonne/Tarn UFOLEP)
Du fait du championnat départemental, je cours donc avec des 2ème et 1ère catégorie. Je trouve donc logique de courir dans les roues, le niveau étant plus élevé qu'à l'habitude.
Le départ en descente est tranquille, hormis pour quelques coureurs qui vont constituer l'échappée qui va tenir un peu plus de 30 kilomètres. Ça s'anime au pied de la première bosse. Et immédiatement la différence entre les catégories sautent aux yeux, les accélérations sont bien plus fortes et longues qu'en 3ème catégorie. Alors que l'échappée creuse au rythme, le premier tour ne sera qu'accélérations et ralentissements.
Au premier passage sur la ligne, je suis dans les 5 premiers du peloton et je saute dans les roues d'un petit groupe qui va se détacher quelques hectomètres, je cours alors comme en troisième catégorie, dans les 10 premiers, bouffant un peu de vent et réagissant aux attaques. Heureusement pour moi, la descente du début de troisième tour sera calme, ce qui permet de souffler.
Je me rends compte que je suis vraiment bien dans les bosses, par contre lorsque ça accélère vraiment sur le plat ou dans le faux plat descendant après la ligne d'arrivée, je suis rapidement à bloc.
Au quatrième tour, l'allure s'accélère vraiment, et je suis le dernier coureur du peloton en haut du long faux plat montant, ça grimace, et je suis heureux de voir que cela ralentit ensuite, permettant le retour de quelques autres coureurs. Sur les bosses avant la ligne d'arrivée, je me place en tête de paquet (ça m'est déjà arrivé durant les tours précédents) pour monter à mon rythme, seul soucis, le vent de face.
On se dégage toutefois à 4 au passage sur la ligne, rejoint par un cinquième coureur qui va relancer l'échappée, mais nous nous faisons à nouveau reprendre au pied de la première bosse. Si je n'ai pas de soucis dans celle ci, je sais que j'ai fait une erreur en suivant ce groupe, n'ayant pas pu récupérer des efforts précédents dans la descente, le reste du tour va être dur.
A la relance je suis malheureusement un petit peu trop derrière, et le rythme continu de s'accélérer, les gars sautent et laissent des trous, après avoir boucher un premier trou, je dois faire un nouvel effort pour en boucher en second, soucis, nous rentrons dans les roues du paquet au pied du faux plat qui part au sprint. Je tiens une accélération, deux... Pas la troisième, me voilà lâché, seul, un groupe derrière et les coureurs que je rattrape ne s'accrochent pas. un seul coureur rentre sur moi et nous voilà en train de chasser à 50 mètres du peloton. L'écart va monter jusqu'à 100 mètres alors que nous reprenons d'autres coureurs qui ont eux aussi lâché (deux autres sont également rentrés de derrière nous sommes 6).
Je souffre, mais je m'accroche, cependant, un petit trou se fait au passage sur la ligne, du coup il y a le peloton, à 20 mètres, trois coureurs, et à 20 mètres encore, nous et on roule tous à la même allure, je me fais la peau pour prendre des relais dans la descente, mais dans la petite bosse, on revient à 20 mètres du paquet, mais sans jamais rentrer... Ceux de devant ont pu faire la jonction et un a complétement explosé.
On se retrouve à deux, et le peloton s'éloigne petit à petit, et là, je lâche complétement, d'abord dans la tête et ensuite physiquement, douleurs au dos, j'arrive pas à récupérer, après cette chasse de 9 kilomètres, je n'y suis plus. Mon collègue d'infortune s'arrête à cause de crampes (il fait très chaud, déshydratation?) et moi je n'ai plus personne devant, ni derrière, le vent et la route font que je n'arrive pas à me reprendre. Au passage sur la ligne, après 60 kilomètres, je bâche... J'apprendrais ensuite qu'il y avait un petit groupe à quelques minutes derrière moi, mais j'étais sorti de la course (dans la tête je veux dire).

Je pense qu'en faisant moins d'efforts et en se cachant un peu plus, j'aurais pu tenir, car c'est sur le tour le plus rapide que je pète, et vraiment de peu, je n'ai pas le niveau pour faire la course avec les 1ère, je le savais et je l'ai pourtant faite, sanction logique. Mais beaucoup de déception et je râle envers moi même, d'abord d'avoir fait n'importe quoi, mais avec le recul de mon abandon et surtout de ma faiblesse mentale, je vois que le cœur n'est pas monté super haut, peut être que j'aurais pu me faire plus mal dans le faux plat? Mais à ce moment là j'étais en mode "ça va continuer à s'attaquer, j'en peux plus etc" bref, mentalité de looser, ça ne pardonne pas. Il va falloir vite se reprendre.

La course

lundi 1 juin 2015

Course Vacquiers - UFOLEP 3ème catégorie

Voici une course qui fait parti de mes objectifs, le circuit développe 9 kilomètres, en commençant par une descente rapide, vent de dos, du plat, encore un peu de descente, un virage très serré sur la droite, une plus petite route vent de côté qui va doucement nous amener vers une première petite montée, un peu de plat, et la montée finale de 800 mètres à 4% de moyenne, qui commence par un pourcentage de 4%; un replat et on va chercher la fin de cette ascension sur du 8/9% pendant 100 mètres, virage serré sur la droite, et faux plat jusqu'à la ligne d'arrivée.
44 coureurs au départ.

Le circuit :
www.strava.com/segments/7394634?filter=overall

J'arrive un peu moins d'une heure avant le départ, je prends donc mon dossard et vais m'échauffer, je descends la côte d'arrivée et je la remonte, et là, ça va pas, je monte à 21 km/h et un cœur très haut. Je fais un-deux petits sprints, discute avec un autre coureur de mon club qui lui court en deuxième catégorie.

Au départ, je suis dans le fond du paquet, je ne cherche même pas à me placer sur la ligne, il y aura suffisamment de quoi remonter sur les 63 kilomètres que fait la course. Même si il s'agit d'un objectif, cela fait trois semaines et demi que je n'ai pas fait de compétition, préférant privilégier l'entrainement, mes objectifs étant (hormis ce petit) en juin.

Et voilà, on est parti, deux minutes après la catégorie d'au dessus, et deux minutes après celle en dessous. Immédiatement je me retrouve devant, alors qu'un gars est déjà sorti, son physique ne jouant pas pour lui pour passer la côte, un autre coureur, de l'équipe des "Euskatels" (cf Ronde du Quercy) part en contre, et derrière et bien ça roulotte. Et ce, jusqu'au pied de la bosse, on est vraiment au ralenti, mais il semble que je sois le seul à m'en inquiéter.
Alors que nous arrivons au pied de la côte donc, je choisis de me placer en tête de peloton, pour voir à mon rythme comment elle se passe en course. Je monte à bon rythme puisque ça sera ma meilleure ascension de la course sur strava. Toutefois, avec le vent et le début de course, je souffre et me fait sèchement contrer au pied de la partie la plus, dure, et j'ai reculé de bien quinze places au passage sur la ligne. Je me replace et j'en profite pour discuter rapidement avec le coureur que je connais bien avec qui j'avais couru à la Ronde du Quercy.

Nous rentrons dans une phase difficile à décrire, avec des attaques, des contres, et des ralentissements, je participe à la plupart des mouvements de course, mais un peu moins que sur les courses précédentes toutefois. Je me dis que la côte suffira à faire la différence. De plus, en ce début de course, je ne suis pas terrible et je ne me sens pas en confiance face aux meilleurs. J'ai également beaucoup de mal à me placer au pied de la côte, du coup, je suis toujours enfermé, et à chaque fois qu'on arrive à la partie la plus dure, ça attaque (à chaque tour) et je dois dépasser les coureurs qui lâchent pour recoller sur le faux plat montant final.
Ces tours me permettent de me rendre compte que même si je dois garder le gros plateau, il est préférable que je tourne plus les jambes dans l'ascension, et en effet, à partir du moment où je mets une ou deux dents de moins je me sens vraiment plus à l'aise. Je remarque également la facilité que j'ai de rentrer sur les coureurs un peu détachés au fil des tours.
Cependant, du fait de la descente et du vent favorable, les groupes qui se forment et dont je fais souvent parti se font reprendre par un peloton qui ne maigrit pas tant que ça. Au passage, le premier attaquant a déjà été repris et largué. A la mi course (ou un peu après je ne sais plus) le deuxième coureur échappé est lui aussi repris.

Nous entamons la partie finale de la course, et je me sens de mieux en mieux. Lors de l'avant dernier tour, dans la première bosse du circuit, trois coureurs s'échappent, le coureur que je connais fait l'effort pour rentrer, je suis 5 mètres derrière lui, je lui prends un relais et on se retrouve 6 (ou 8?) en tête, je récupère un peu dans les roues des coureurs que nous venons de reprendre et il y a un petit moment de flottement. Voyant tout de même qu'un trou se fait, je décide de passer, et me rend compte avec un temps de retard que j'aurais pu et dû passer immédiatement, je suis bien. Toutefois je ne suis pas relayé, et on se fait reprendre pratiquement au pied de la bosse qui termine le circuit.
Et bien je la fait en tête derrière un coureur qui a contré, et lorsqu'un Euskatel attaque dans la partie dure, je suis quasi dans sa roue, nous sommes trois détachés sur la ligne d'arrivée, un petit groupe avec le gars que je connais nous reprend très vite et nous voilà à nouveau échappés un temps. puis repris.

A ce moment il est temps que je vous explique la situation décalée qui va amener à beaucoup de frustration et de dégout pour moi.
Situation dans ma tête : il reste un tour et demi de course.
Situation réelle : il reste moins d'un tour.

Sur le plat vent de côté, le pote me dit de remonter, je lui avoue que j'ai un peu de mal sur le plat (et je ne comprends pas trop le danger à plus d'un tour, puisque nous sommes entre la 15ème et 20ème place). Toutefois je remonte aussi avant de me faire enfermer comme quasi à chaque tour au pied de la bosse, cette fois ci je suis même un peu plus loin, bizarrement c'est très nerveux, ça chute même à côté de moi et un autre coureur en encourage deux autres de son équipe. Et là je me dis "Putain mais c'est l'arrivée?" "Mais qu'est qu'il a à gueuler comme ça ce con?" avant de me faire surprendre par l'accélération brutale du peloton qui en fait exploser une bonne partie. Avec un temps de retard je slalome entre les différents lâchés, comble deux trous et revient sur le groupe de 11 coureurs en tête pour entendre "et victoire de xxx" du speaker.
Et bien je peux vous dire que c'est comme si le ciel me tombait sur la tête, je termine 12ème en roue libre, sans avoir disputé l'arrivée, quelques secondes avant j'étais content qu'enfin un groupe se dégage vraiment et j'étais tranquille... Et bam... Le pire, c'est que je ne vois pas un moment où je peux regretter d'avoir pensé à autre chose. J'ai perdu le compte des tours à 4 tours de l'arrivée je crois, et je ne pouvais pas me fier au compte tour qui était basé sur les tours des premières catégories. Je n'entendais pas bien le speaker, et j'étais tellement dans ma course que sur le dernier tour et demi j'ai pas regardé le compteur pour les kilomètres... Bref, j'en rirais plus tard, mais quel dégout, parce que celle là, je l'avais vraiment dans les jambes...

www.strava.com/activities/311612080