Présentation du petit nouveau

Bonjour à toutes et tous, je suis le petit nouveau de ce blog. 

Je me présente, Benjamin ARNAUD, 29 ans, actuellement licencié au Lavaur Vélo Club.

Je suis un passionné de mangas, de jeux de rôle (ayant crée le mien et jouant à celui d'un ami) -mon pseudo "Akaion TaéJu" étant le nom du personnage que j'incarne- et bien évidemment passionné de cyclisme, pour la pratique comme pour suivre les pros et même les amateurs.

J'ai rencontré Clément par le biais de strava et nous avons fait deux sorties sur Toulouse ensemble, moi sur mon vélo de route, lui sur son vtt, et il m'a mis à pratiquement chaque ascension, une claque. Impressionnant, surtout qu'il ne s'entraine pas non plus énormément! Ce qui m'a fait lui dire à l'occasion de la première sortie qu'au vu de son entrainement, son expérience de cycliste et ses capacités (en plus avec un vtt) il était la seconde personne qui m'avait le plus impressionné sur un vélo (la première étant Julien Loubet). Depuis nous discutons à l'occasion sur internet, et nous nous sommes également vu à Launac. Voyant que j'aimais beaucoup raconter mes courses sur le forum de vélo-club.net il m'a proposé de rejoindre ce blog dont je suis un lecteur assidu, et Cyril, que je ne connais que par strava a aimablement accepté!

J'ai débuté le cyclisme en 1998, quelques mois avant le séisme qui allait ébranlé le monde de la petite reine, j'avais découvert ce sport un après midi pluvieux de Juillet 1996, suivant un Jalabert à la dérive alors que Luc Leblanc allait remporter une étape de légende, aux Arcs, pendant qu'Indurain voyait ses rêves de sixième tour s'envolaient. Je suis tombé immédiatement amoureux.

Il ne m'aura fallut que 5 minutes lors de ma première course pour me blesser, sur l'épreuve de cyclo cross, après avoir chuté bêtement une première fois sur de l'herbe mouillée, je tentais pour refaire mon retard de faire une descente sur le vélo alors qu'elle était conseillée d'être faite en le portant, depuis mon coude est marqué de cette erreur, et la course sur route de l'après midi s'arrêta au bout d'un kilomètre du fait de la douleur. Cette année là je finirais une course sur les trois auxquelles je participerais.

En minime 2 et cadet 1, je ne m'entraine quasiment pas, la sanction est immédiate, je suis à chaque fois repoussé dans les tréfonds du classement. Je suis seul de mon club dans ma catégorie, je ne suis pas motivé.

En cadet 2, un autre coureur cadet me rejoint, et plus motivé, je vais faire quelques places, deux fois 8ème mais qui ont pour moi presque valeur de succès, je peux faire la course, après avoir autant galérer, tenir au moins un temps le groupe des Poulhiès, Loubet, Chluda, Padovan et autres Pillon c'est quelque chose!

Le passage en Junior sera à nouveau compliqué, mais j'arrive à l'occasion à décrocher un accessit, même si on ne parle que de Top 20 et pas de Top 10. Témoin d'un accident mortel en 2003 (en Junior 2 le motard qui me précède sur un contre la montre heurte une personne âgée) et à nouveau en 2004 (sur la course de Montauban La Française, un coureur de mon groupe qui me doublait dans la première descente chute et se fait rouler dessus par une voiture) je décide de stopper les courses, je fais toutefois quelques cyclos, dont la Castraise, où je m'explose en voulant suivre à bloc au pied de Lacrouzette.

Je ne roule plus en 2005, et je reprends une licence UFOLEP en 2006 au club de Lavaur, toujours qui a bien changé. Je participerais à quelques courses en troisième catégorie, décrochant une cinquième place. Je ne vais toutefois pas poursuivre après le mois de Juillet, étant motivé par autre chose que par le vélo.

Ici débute une traversée du désert qui va durer de Aout 2006 à Avril 2013 où je ne dépasserais jamais les 1000 kilomètres les meilleures années. Et me voilà donc, il y a deux ans, décidé à reprendre ce sport que j'ai quitté, et pesant 90 kg pour mon modeste 1,75m. 

Je termine l'année 2013 avec 2854,9 km dont 167,3 (précis hein ;)) d'home trainer. Je suis passé de "prendre le vélo" à "faire du vélo", c'est déjà une première amélioration, mais que c'est dur!

J'ai perdu une douzaine de kilos mais en novembre, le froid aidant, je roule de moins en moins. Je décide de changer de vélo, roulant toujours sur mon vélo acheté en 2001 alors que j'étais cadet. Avec ce vélo, j'achète un compteur qui me permettra enfin d'aller sur strava, qui va devenir une source de motivation immense pour moi. J'adore comparer les chiffres, les données, que ce soit avec les autres coureurs, ou tout simplement entre mes performances. 

Strava me motive et je vais réaliser en 2014, ma meilleure année en nombre de kilomètres à savoir 8357,9 en comptant la route et l'home trainer (ce record montre que j'étais vraiment sous entrainé chez les jeunes). Je participe à cette terrible Castraise sous la pluie et dans le froid, me prenant au passage ma deuxième claque sur cette cyclosportive (je termine 230ème), et à deux randonnées, une avec un collègue (celle de Castelmaurou) et à la Vauréenne (où je vais vraiment subir). Je vais être blessé à l'adducteur à partir de mai, et vais m'arrêter trois semaines en Juillet pour la soigner, après avoir souffert pendant deux mois, la faute à une cale cassée. Fin Septembre, à force d'entrainement, je sens que je redeviens compétitif, je pèse 72kg, je décide de reprendre une licence pour l'année 2015.

Je prends donc une troisième catégorie UFOLEP et une quatrième catégorie FSGT. Mon objectif est de gagner une course et de faire dans le top 100 de la Castraise.

Mais de tout ça, nous en parlerons dans un prochain article.

Les parcours de la Jalabert 2015 dévoilés !

Ce matin, le club organisateur de la Jalabert, l'UV Mazamet, a dévoilé le parcours de l'édition 2015 de la cyclosportive. On se souvient que le parcours de l'édition précédente avait subi de nombreuses modifications de dernières minutes. Entre arrêtés préfectoraux empêchant de rouler sur la nationale et éboulements rendant impraticable la route des usines, les organisateurs avaient fini par tracer un parcours plus difficile que les années précédentes avec notamment un passage dans le mur de Castans et une arrivée au pic de Nore pour un total d'environ 2350 m de dénivelé positif.

Malgré toutes ces péripéties, l'édition 2014 semble avoir eu un certain succès et cette année encore, l'arrivée s'effectuera au pic de Nore, cependant la distance de la Nicolas et de la Laurent a subi un régime conséquent. 76 km de prévu pour la Nicolas et 118 km pour la Laurent. En contre partie, le plat a disparu du profil et le parcours est clairement dédié aux fans d'ascensions.

J'aime bien le dessin des deux parcours. La distance réduite de la Nicolas permettra à un maximum de personnes de venir découvrir la montagne noire. Et d'un autre côté, je pense que la compétition va être plus relevée sur la Laurent car j'imagine que beaucoup de personnes vont tenter le grand parcours qui est clairement plus accessible que l'année dernière. Il est possible que je fasse partie de ceux là, 118 km et 2500 m de dénivelé, cela devrait rester dans mes cordes. 

Les parcours sur openrunner:

La Nicolas

La Laurent

Mise à jour des objectifs

Ma dernière course à Cap découverte m'a donné le goût de la compétition. Si je mets de côté ma victoire, j'ai aimé le circuit et pouvoir peser dans la course. Je voulais continuer sur ma lancée et aller courir ce Dimanche à St Thomas pour tenter de prendre la première place sur le challenge de printemps.  Ce challenge est calculé sur le classement à l'arrivée de 4 courses. Ma victoire me rapportant 15 points, j'étais à 8 points du premier. Malheureusement, les prévisions météo actuelles annoncent de fortes pluies pour dimanche. Je préfère donc ne pas prendre de risque en restant à la maison ce jour-là.

Voici la liste des compétitions auxquelles je souhaite participer :

• Le 17 mai, j'irai en Aveyron pour participer à l'octogonal. Ce sera ma première cyclosportive de l'année avec comme objectif de tester le niveau des meilleurs participants. Ce qui m'intéresse le plus sur ce parcours est la bosse avant l'arrivée.
• Le 13 juin, je souhaite participer au Défi de Nore. Ici pas question d'imaginer gagner puisque cette course FFC est chaque année remportée par un des meilleurs régionaux (Julien Loubet pro à la Pomme-Marseille ou Romain Campistrous en DN1). Mais c'est l'occasion de me frotter à d’excellents grimpeurs sur 25 km d’ascension, de Mazamet au Pic de Nore. Ce sera aussi une bonne préparation à mes rendez-vous suivant.
• Le 21 juin, c'est le tour du Tarn Sud. Deux étapes dans la même journée avec un passage sur les pentes de Dourgne. J'espère pouvoir tenir la distance, si c'est le cas j'espère pouvoir me faire plaisir sur les pentes de Dourgne.
• Le 27 juin, c'est l'ariégeoise. Grand rendez-vous qui me tient à cœur, c'est l'occasion de fêter la fin d'année universitaire dans une vraie épreuve montagnarde. J'espère faire un bon classement, disons dans les 30 premiers, voire mieux.
• Le 12 juillet, j'irai en Andorre pour la Volta als ports d'Andorra. Encore plus montagnard, avec une véritable arrivée en altitude. La course est moins relevée que l'ariégeoise, je pense pouvoir faire un top 10.
• En fin la Jalabert mi-août, parce que c'est à ce jour mon meilleur résultat !

En plus de ça je ferai certainement quelque fsgt, mais je déciderai de ma participation à celle-ci au dernier moment, en fonction de la météo, du parcours et de mes disponibilités.

Nouvelle monture

Voilà qui est fait ! En début de semaine, j'ai acheté mon nouveau vélo.

C'est un Spécialized Tarmac SL4 Elite 105 version 2014. J'ai revendu mon fidèle Sun après lui avoir rendu un bel hommage dimanche dernier. 

J'ai pu essayer ma nouvelle monture et constater l'évolution. Je vais vous dire ce que j'en pense avec le plus d'objectivité possible. Cependant, toutes les remarques qui vont suivre ne se basent uniquement que sur mon expérience (faible), c'est-à-dire à partir de mon Sun avec qui j'ai roulé 5 ans. Si vous voulez un avis sur un vélo, des gens ayant plus d'expérience vous renseigneront mieux que moi.

Tout d'abord, commençons par comparer les caractéristiques techniques:

L'élément qui parle au maximum de personnes c'est le poids. Avec tout l'équipement monté, j'en ai pour 8.8 kg soit environ un kilo de gagné par rapport à l'ancien. C'est pas mal je trouve, surtout que je ne sais pas trop où je pourrais gagner un kilo sur mon corps ! ^^ Je me vois mal me couper un bras pour perdre du poids. :p

Une autre grosse différence est la taille du cadre. Il y a cinq ans, j'avais acheté un 51 et j'y étais suffisamment à l'aise. Maintenant, je monte un cadre en 54 et tout carbone. 

Le Tarmac a un double plateau compact 52/36 auquel il va falloir m'habituer. Adieu le triple 52/42/30 dont je me servais assez rarement.

Voilà pour les principaux changements sur le papier, mais est-ce que sur la route cela change quelque chose?

La réponse, j'ai été la chercher avec mes jambes. La première impression est liée à la taille différente. Je suis beaucoup mieux positionné sur le vélo et le rajout de semelle dans mes chaussures rend mon pédalage plus droit. Sur le Sun, il m'arrivait fréquemment de me taper le genou contre le cadre, lorsque je me m'étais en danseuse, voire de toucher le guidon ! Tant que je parle de la position, je trouve que j'ai moins de mouvements parasites sur le vélo, moins de mouvements d'épaules ou de hanches. Par conséquent, je pense avoir gagné en confort même si le vélo est plus taillé compétition. En effet, la position du guidon est plus basse et sur le plat je lutte un peu moins contre le vent. J'ai ensuite essayé le vélo sur de courts efforts en montée. Le vélo rend bien l'effort en vélocité comme en force. Il faut cependant que je m'habitue au braquet différent car je me suis retrouvé à 35 km/h sur le 36 dents au milieu d'une attaque. Dans de plus longue ascension, c'est un plaisir d'appuyer sur les pédales. J'ai même l'impression d'avoir moins souvent besoin de relancer l'allure en pleine effort. Sur le Sun j'étais régulièrement en danseuse pour reprendre de la vitesse. Durant mes ascensions d'hier, si je me mettais en danseuse, c'était seulement pour décontracter les muscles pendant l'effort. A noter aussi que je gagne une minute sur la montée de Lacrouzette en un an. Il est évident que le temps gagné ne provient pas que du vélo mais je pense que c'est un paramètre important. Après la montée il y a la descente, j'ai donc sans prendre de risque testé la trajectoire et le freinage. J'ai donc eu le sentiment que je tournais avec plus de précision et que le freinage était plus puissant mais moins stable. Peut-être qu'avec des patins moins neufs cela disparaîtra. A noter que la forme des freins me permet d'avoir une meilleure prise en main quand j'ai les mains en bas du guidon, c'est plutôt agréable. Pour finir, je n'ai pas de douleurs particulières, si ce n'est occasionnellement aux cervicales et au coude droit quand je reste un bon quart d'heure les mains en bas du guidon.

La conclusion est simple : Je roule plus vite :)

Consultez ma sortie test

Je n'ai pas de belles photos pour le moment mais ça ne saurait tarder ;)

Victoire à Cap Découverte !?

Dimanche 12 avril 2015 à 13h15 : Départ de la course des 1ère et 2nd catégories sous un très beau soleil et peu de vent. Le circuit de Cap découverte fait 3.8 km et présente une descente avec un virage assez serré puis une montée d'environ 1 km avec au maximum 5%, la fin de la montée est vent de face jusqu'à l'arrivée. Nous sommes partis pour 1h30 et 4 tours de course. Le circuit ici

Avant le départ j'ai eu le temps de faire monter le cœur avec 4 tours de reconnaissance. J'ai pu en profiter pour découvrir le cratère et je trouve que c'est vraiment sympa de pouvoir rouler dans ce cadre là.

Dès le premier tour, et comme tout le monde s'y attendait, les gros moteurs de première catégorie ont mis le feu à la course. Dans la montée, ils attaquaient chacun leur tour, et la quarantaine de coureurs que l'on était devait répondre sous peine de perdre le contact. Mon premier gros effort s'est effectué avant la fin du deuxième tour. A la fin de la montée, je n'étais pas bien placé et un coureur a relâché son effort deux places devant moi. Comme personne n'a vraiment fait l'effort pour reboucher le trou, c'est moi qui m'y suis collé. 

Les premiers tours ont continué à s'enchaîner sans répit, la descente permettait de faire baisser un peu les pulsations et de boire rapidement avant de remonter la pente avec des pulsations à plus de 190 bats/min pour ma part. Il m'est arrivé de passer un timide relais en haut de la bosse, mais à chaque fois je le payais le tour suivant.

A mi course, un groupe de première catégorie a fini par sortir du peloton. Tout le monde était en fil indienne sur le faux plat montant face au vent. Et le peloton s'est divisé plusieurs morceaux. J'étais à la limite de la rupture et je me suis contenté d'accrocher le dernier groupe. A ce moment j'étais déjà content d'avoir tenu plus longtemps qu'à Launac où au bout de 3 quarts d'heure j'avais fini par lâcher. 

Un tour plus tard, deux coureurs souhaitent organiser la chasse. J'ai essayé d'apporter mon aide comme je pouvais. Nous n'avons pas été aidés par un autre coureur qui jouait le jeu d'équipe pour aider son équipier parti devant en nous gênant dans notre prise de relais. J'ai bien observé sa façon de faire parce que c'est quelque chose qui ne s'invente pas et qui j'espère pourra m'être utile un jour.

Après quelques tours, où j'ai donné ce que je pouvais pour revenir, j'ai décidé de reculer dans le groupe pour récupérer mes forces de toute façon je n'étais plus efficace dans ma prise relais. 

Malgré tout, nous finissons par reprendre une partie des fuyards. Cela va permettre de relancer notre groupe car certains coureurs qui ne roulaient pas pour protéger les fuyards vont apporter leur soutien dans les relais. Notamment, deux coureurs de Carcassonne avec qui j'ai pu un peu discuter. L'un d'eux m'a même proposé de me lancer le sprint à l'arrivée, ce que j'ai refusé, car il n'avait aucune raison de le faire.

Dans les quatre derniers tours, nous finissons par reprendre les derniers échappés. Le rythme diminue enfin et les 3ème catégorie finissent par nous rattraper. Ils avaient deux tours de moins à faire que nous, donc nous les avons laissé partir devant pour qu'ils puissent faire leur sprint. 

Ils ne restent plus que deux tours à effectuer et mes jambes semblent bien répondre. Je suis à l'avant du peloton et répond à chaque accélération d'autant plus si c'est un maillot de Carcassonne qui me passe devant. Je n'avais de raison particulière de les marquer mais j'avais le pressentiment que c'était de bonnes roues à prendre. C'est dans ces deux derniers tours que j'ai réfléchit à ma stratégie. Mes jambes répondaient bien mais pas de là à placer une attaque au pied de la bosse et à tenir l'effort pendant 2 km. Mais je ne pouvais pas non plus attendre le replat car j'aurais été battu au sprint car pas assez puissant. Finalement, j'ai décidé que j'essayerai d'attaquer face au vent dans les derniers mètres de la pente soit un petit kilomètre d'effort à maintenir. 

Dernier tour, personnes n'a réussi à sortir et je suis toujours placé devant à surveiller chaque accélération. On attaque la montée et personne n'attaque au pied, puis dans la partie la plus raide attaque d'un des gars de Carca. Personne ne répond immédiatement, je n'attends pas longtemps avant d'y aller. Je comble les 5 m d’écart et ne cherche pas à le dépasser car c'est à cette endroit que le vent souffle. Derrière personne n'a pris ma roue, c'est bon pour moi car j'ai encore la force dans remettre une. Devant moi, le gars continu son effort et il semble qu'il ne m'ait pas vu quand il a tourné sa tête. Il reste 100 m à monter et à mon tour je me retourne et voit un coureur qui fourni son effort pour revenir, c'est le moment ou jamais pour moi. Une dent en moins, mains sur les cocottes, position en danseuse, virage vers la droite de la route et c'est parti pour un effort d'un kilomètre à bloque. Je jette un coup d’œil derrière, personne dans ma roue, je mets la plaque sur le replat. Je dois avoir creusé un trou d'une vingtaine ou trentaine de mètres. Je me retourne une dernière fois à 200m de l'arrivée et je constate que ça revient sur moi. Ça va être juste et je mets tout ce que j'ai sur les pédales. Finalement, je passe la ligne en premier. Certains diront que le second n'a pas voulu me dépasser. 

J'ai gagné mais sur le moment, je n'avais pas réalisé. Comme j'étais derrière une bonne partie de la course, je n'ai pas réussi à suivre tout le déroulement de la course. Je pensais qu'il restait des coureurs devant moi. Mais en fait, il n'y avait que des premières catégories. Je finis par conséquent 1er de ma catégorie.

Après réflexion, est-ce que j'aurais couru pareil si j'avais su que j'attaquais pour la victoire? J'ai attaqué pour le fun et régler le peloton pas pour gagner. C'était mon état d'esprit.

Pour conclure, j'ai pris beaucoup de plaisir à courir. J'étais venu en espérant ne pas abandonner et suivre le rythme et je reviens avec la victoire en poche. Je n'ai pas eu de gêne à la cuisse comme à Launac, j'ai donc bien fait de me reposer quelques jours. J'ai aussi réalisé un de mes objectifs, gagner une course avec mon vélo alu. Ça me tenait à cœur de gagner avec un vélo d'occasion qui ne m'a rien coûté en comparaison avec mes adversaires. :p

Il était temps si je voulais réaliser cette envie, car aujourd'hui je vais régler mon futur nouveau vélo !

Je voulais gagner quelque chose cette année, c'est maintenant chose faite. mais en bon compétiteur que je suis, j'espère ne pas m'arrêter là.

Mon parcours là

Merci pour les photos et à mes coéquipiers pour leur encouragements sur le bort de la route.

Bien joué à eux aussi pour leur course en 4ème catégorie.

News Clément 07/04

Bilan kilométrique mars 2015

Pour le deuxième mois consécutif, je dépasse les 800 km. Cependant, plus de la moitié de ces kilomètres ont été fait à VTT. Je pense arriver à un point où je dois varier mes sorties pendant la semaine. Actuellement, je ne roule que sur le canal du midi, car à VTT ce n'est vraiment pas facile de rouler ailleurs. Je ne suis pas équipé pour rouler dans les chemins et de toute façon ce n'est pas quelque chose que j'apprécie faire. Et si je m'éloigne du canal, je me retrouve sur les coteaux de Toulouse où le VTT est vraiment difficile à tirer. L'idéal serait que je ramène un vélo de route à Ramonville pour améliorer la qualité de mes entraînements.

Malgré tout, mars 2015 restera comme le mois de ma première FSGT ! Et je ne compte pas en rester là.

Prochaine compétition

Ma première course de l'année n'a pas été une grande réussite mais je ne vais pas en rester là. Dimanche prochain, le 12, je vais retenter ma chance à Cap découverte. Le circuit fait 3800m et est vallonné. Plus d'info ici. En théorie, ce parcours me conviendra mieux que celui de Launac. J'espère pouvoir cette fois-ci suivre le rythme jusqu'à la fin de la course. Je pense avoir gagné en puissance ces dernières semaines et donc avoir plus de chance de suivre le rythme. 

J'ai accumulé pas mal de fatigue physique et mental ces derniers jours et je ne pense pas avoir le temps de faire de grosse sortie avant Dimanche, donc je mise sur la surcompensation et l'accumulation de jus.

Le circuit sur strava