samedi 24 janvier 2015

Parcours flamboyants et mémorables 1

Salut à tout les amis de la petite reine !

Voici le premier opus d'une série d'article où nous vous ferons partager nos plus belles sorties à vélo. Le genre de balade à vélo que nous nous souviendrons longtemps. Cela peut-être à cause de la difficulté ou alors parce que cela représente une première fois ou tout simplement parce qu'on a été plus heureux de rouler que d'habitude. 
Photos à l'appui, nous nous efforcerons de vous montrer le paysage et nos mines réjouies (ou épuisées ^^)


C'est donc moi qui ouvre le bal avec ma première fierté en tant que cycliste : 
La Montée du Mont Ventoux.

Grâce au Tour de France, le Mont Chauve fait parti des ascensions mythiques pour un cycliste et c'est à ce jour la seule que j'ai gravi. J'avais décidé que pour mes 18 ans, en plus d'avoir le bac etc..., je gravirais le Mont Ventoux. Et c'est ce que j'ai finalement fait le 6 août 2013.

Nous sommes parti d'Orgnac l'Aven direction Bédoin tôt le matin pour que je puisse profiter de la "fraîcheur" matinale. Si je dis "nous" c'est parce que j'ai organisé une véritable expédition. En plus de moi et mon vélo, mon fan club avait fait le déplacement :). Mon frère, mes parents, mes grand-parents et un de leur ami, soit 6 personnes pour prendre des photos et m'encourager sur le bord de la route tous les deux/trois kilomètres.

Il est 8 h passé quand je sors le vélo du coffre dans le centre de Bédoin. Le temps est magnifique et il ne fait pas encore trop chaud. Je m'élance après avoir rapidement vérifié si tout était OK. C'était la première fois que je me lançais dans une longue ascension. Le Mont Ventoux par Bédoin, c'est 21 km d’ascension à plus de 7.5 %. Et j'espérais simplement mettre moins de 2 h pour escalader les 1570 m de dénivelé.

Le maillot de La Jalabert sur le dos et bien positionné sur mon fidèle destrier, je commence l'ascension. Les premières centaines de mètres sont plutôt planes et permettent de ce mettre en jambes et de profiter de la splendeur du Mont Ventoux vue du bas et à côté des vignes. Je dois avouer que c'est impressionnant et à ce moment là, difficile de croire que 2 h plus tard j'allais me trouver tout en haut.


A noter aussi que peu de temps après mon départ, j'ai été surpris de me faire dépasser par un cycliste en train d'attaquer. Oui! Surpris parce que je m'attendais pas à ce qu'une personne démarre une ascension de cette façon. Je venais de partir et je n'avais pas l'intention de le suivre vu à l'allure à laquelle il m'a dépassé.

Les 5 premiers kilomètres se gèrent sans problèmes. Le pourcentage tourne autour de 3 et 5 % et j'ai pu ainsi prendre une bonne allure, que j'allais garder jusqu'au bout, c'est-à-dire 180 pulsation par minute. Tout au long de l'ascension, je vérifiais si je ne dépassais pas cette valeur car j'avais de bonnes sensation à ce rythme.
C'est à partir de Saint-Estève, (kilomètre 5.5) que la route s'élève. Après un virage en épingle, on entre dans la forêt. Mon triple plateaux n'est pas de trop car je peux monter les passages à plus de 10% tout en restant souple. Je n'ai pas le temps de m'ennuyer, je rattrape régulièrement des VTTistes, des routiers et des coureurs à pied.


C'est aussi dans la forêt que commence à fleurir les inscriptions au sol destinées à encourager les coureurs du Tour de France. Autant de lecture qui donne du courage pour appuyer sur les pédales.

Quand je parlais de mon fan club, ce n'était pas pour rigoler !!


Au 10ème kilomètre, se trouve ce virage impressionnant qui pique dans les jambes :)

Cela fait une bonne heure que je grimpe et je commence à sortir de la forêt et à apercevoir la terre nue du sommet. Je profite d'un léger replat avant le chalet Reynard pour boire un bon coup et prendre une ou deux barres. Relativement difficile avec l’essoufflement mais il le faut bien si je veux ne pas avoir de défaillance avant la fin.
Le Chalet Reynard au 15ème kilomètre indique la dernière partie de l’ascension. C'est le moment pour relancer l'allure.

Jusqu'à présent, seul le "sprinteur" à la sortie de Bédoin avait pu me doubler. Et à force de doubler des gens, j'espérais pouvoir le rattraper et pouvoir dire au sommet que j'avais été le plus rapide. Dans la forêt, je ne pouvais pas le voir. Mais dès que je suis arrivé dans le paysage lunaire du sommet, j'ai fini par le voir au loin. Il n'en fallait pas plus pour me motiver. Je pouvais aussi voir le sommet au loin. J'ai donc estimé qu'il était temps de rajouter une dent et d'accélérer le rythme. A chaque lacet, au lieu de profiter du replat, je prenais de la vitesse pour aborder la pente avec plus d'inertie.
Au fur et à mesure des centaines de mètres, je me rapprochais du fameux sprinteur du départ et d'un autre coureur qui semblait tenter de suivre son rythme.
A environ deux kilomètres du sommet, j'avais enfin réussi à les rattraper. J'étais un peu asphyxié par l'effort fourni. Je me suis donc calé dans la roue le temps de reprendre un peu mon souffle.
A un kilomètre du sommet je passe devant et donne tout ce qu'il me reste.
Les derniers 700 m sont beaucoup plus durs à cause du vent qui commence à souffler. Mais rien n'est plus beau que le dernier virage, celui à partir du quel on peux contempler la vue et apprécier le résultat de l'effort fourni.
Au final personne n'a pu me doubler dans l’ascension et un coup d’œil à ma montre m'indique que j'ai mis seulement 1h30 pour gravir le Mont Ventoux ! Pour une première fois il y a de quoi être fière :)

J'avoue quand même être un peu épuisé et le vent au sommet n'est pas très agréable.

Après la photo souvenir et une discussion avec un compagnon d'ascension, je pars pour la descente vers Malaucène. Une ascension n'est pas vraiment terminé tant que l'on n'est pas redescendu.
Je dois dire que la descente n'est pas mon point fort et l'allure est vertigineuse. 20km de descente c'est long quand on est crispé ! Quand je m'arrête enfin en bas, je suis surpris quand je me rends compte de la douleur que j'ai dans le cou ! Je ne m'en suis pas aperçu en descendant mais j'avais le cou complètement tendu.

Conclusion de la journée : la montée et la descente en moins de deux heures et plein de souvenir. Je devais participer à la Jalabert deux semaines plus tard et j'étais remonté à bloc mais c'était sans compter une vilaine chute 3 jours avant la course.


vendredi 16 janvier 2015

Préparation à la Ronde Givrée

Voici le point sur mon entraînement de ces dernières semaines


Tout d'abord, il faut savoir que je vais comme l'année dernière participer à la Ronde Givrée prévue le 1er février. Je me suis inscrit à cette course à pied en relais avec mon ancienne promo de prépa sous le nom de Pandagame. L'objectif de cette participation est de se retrouver entre étudiants et anciens étudiants et de déterminer quelle est la meilleure promo. Cette année nous remettons notre titre en jeu.
Au niveau de mon entraînement j'ai remplacé mes séances de vélo par de la course à pied. En effet, la Ronde Givrée est très exigeante et il vaut mieux arriver le jour de la course bien préparé. Ainsi, cela fait un mois que mon vélo de route est resté dans le garage ! J'alterne les séances de footing et de fractionné avec des séances de Home trainer (spécifique ou non). Petit à petit j'ai retrouvé mes sensations à pied et ces 5 derniers jours j'ai cumulé plus de 35 km sur 3 séances.
Après concertation avec mon équipe, c'est moi qui commencerai le relais sur le premier parcours, 15 km relativement plat avec seulement une bosse au 11ème kilomètre. Dans les semaines à venir, je vais augmenter la durée de mes entraînements et faire un ou deux entraînements spécifiquement pour cette bosse.
A l'heure actuelle je pense être capable de courir à une allure de 4'15'' au kilomètre soit parcourir les 15 km en 1h 04min. Je compte sur le fait que je pourrais prendre la foulée d'un autre participant (l'aspiration n'existe pas que dans le cyclisme)

A voir aussi :
Entraînement de mercredi
Entraînement de jeudi
1ère étape de la Ronde Givrée

mercredi 14 janvier 2015

Bilan 2014 (Partie V)

Suite et fin de mon bilan 2014



Comme vous avez pu le constater dans la partie 4, mon résultat à la Jalabert m'a encouragé à continuer mon entraînement. Je voulais aussi profiter de ma forme du moment pour tenter ma chance sur d'autres compétitions. J'avais décidé de préparer une cyclosportive se déroulant à Toulouse, la Georges Gay. Cette course était de 90 km mais c'était ma première course avec si peu de dénivelé. Beaucoup de plat et plusieurs côtes mais toujours inférieur à 2 km. Difficile pour moi de sortir sur un effort de seulement 5 min. J'avais pourtant anticipé en entraînant mon explosivité en côte. 
Au départ de la course, je n'ai pas réellement d'objectif. C'est ma première course de ce style et même si j'ai confiance en moi lorsque ça monte, sur le plat je ne connais pas mon niveau. J'avais donc prévu de rester placer à l'avant du peloton jusqu'au pied de la plus grosse difficulté (2 km à 6%) pour ensuite attaquer dans les plus gros pourcentage.
Si c'est effectivement ce que j'ai fait, tout ne s'est pas comme prévu. Le soucis c'est que les vainqueurs de la course n'ont pas attendu 30 km pour sortir du peloton. Après une douzaine de kilomètre j'ai pu assister à de nombreuses attaques. Ça roulait fort et je ne pense que j'aurais été capable de sortir moi-même. Au final, je suis resté au chaud tandis que 6 coureurs se sont échappés. Après cette vague d'attaque le rythme a un peu diminué et je me suis retrouvé face à un choix. Soit je tentais de sortir à mon tour en chasse patate comme on dit (suicidaire à mon avis) soit je prenais part à la poursuite. C'est ce que j'ai fini par faire, avec les jambes que j'avais ça aurait été dommage de ne pas participé à la chasse. Cependant cela n'a pas durée longtemps car je me suis fait une frayeur dans un virage à 90°. Je menais le peloton et je suis arrivé dans le virage juste à la vitesse limite. Seulement une motte de terre se trouvait sur ma trajectoire, et il m'a fallu élargir ma trajectoire pour l'éviter. Conséquence j'ai été faire un peu de tout terrain à côté du fossé. Plus de peur que de mal mais après ça je n'ai plus passé de relais.
Comme convenu je suis passé à l'attaque dans la bosse la plus longue. J'ai pu étirer le peloton et cela a fait de l'écrémage mais je n'ai pas réussi à m'échapper. La suite de la course se résume a l'alternance de relais, d'attaques avortées dans les petites côtes, et petites frayeurs. Notre groupe se composait d'une vingtaine de coureurs et le rythme était plutôt soutenu. J'ai tenté ma chance sur les deux dernières bosses de la course. La première j'avais réussi à prendre plusieurs mètres d'avance mais sur le replat je me fais reprendre. La dernière à 5 km de l'arrivée, je retente et cette fois nous sommes deux à basculer  avec plusieurs mètres d'avance. Ça roule fort, plus de 40 km/h et on commence à collaborer pour tenter de préserver les quelques dizaines de mètres que l'on a sur nos poursuivants. Mais 3 km avant l'arrivée le groupe se reforme et tout le monde se prépare pour le sprint. C'est mon premier vrai sprint ! Ce qui est regrettable est que la ligne d'arrivée est seulement 100m après le dernier virage, Il fallait être placé avant ce virage. Au final, je suis 16ème au scratch et 5ème par catégorie. Mais surtout ma moyenne est de 36.7 km/h, du jamais vu pour ma part !


mercredi 7 janvier 2015

Bilan 2014 (Partie IV)

Avant-dernière partie de mon bilan 2014.


C'est la fin de mon année de prépa. Et à partir de fin juin, j'ai commencé à rouler plus souvent. C'est aussi à cette période que j'ai fait l'acquisition d'un garmin 310XT et que je me suis inscrit sur Strava. Inscription dans le seul but de pouvoir comparer mon niveau avec tous types de cyclistes, du cycliste du dimanche au coureur pro. Mais maintenant, je suis complètement accro car c'est pour moi un réseau social qui permet de se retrouver entre passionnés de sports d'endurance et en particulier de cyclisme. Je trouve que le concept de Strava est très motivant pour s’entraîner. 
J'ai sérieusement augmenté mon volume d'entrainement à la mi-juillet. J'ai profité de mes vacances en Ardèche pour accumuler les kilomètres et augmenter mon intensité. C'était assez éprouvant physiquement mais quand on pédale avec le moral, ce n'est pas un souci. C'est aussi pendant ces vacances que je me suis essayé sur une sortie de vélo pendant une journée. J'ai fait 175 km dans la journée et je me suis régalé ! 
Si j'ai fait tout ça ce n'était pas que pour le plaisir de rouler ! J'avais un objectif en tête : Prendre ma revanche sur la Nicolas Jalabert, le 24 août. En effet, l'année précédente, j'avais fait une chute 3 jours avant la course et avait été bandé aux genoux pendant un mois. Et grâce à Strava, je savais que j'avais le niveau pour rentrer dans les 20 premiers. J'ai réussi à maîtriser mon entrainement pour être dans une très bonne forme le jour de la course. En effet, les jambes tournaient facilement et j'avais réussi à perdre 2 kg en un mois. Une conséquence de mon entraînement que je n'avais pas imaginé (de 57 kg à 55 kg).
Après de nombreuses péripéties (arrêté préfectoral, éboulement), les organisateurs placèrent finalement l'arrivée de la course au sommet du Pic de Nore ! 
Ce parcours modifié n'était pas pour me déplaire car le dénivelé total et les pourcentages rencontrés s'en retrouvaient augmentés. Ce qui rendait l'épreuve plus sélective et correspondait mieux à mon profil de grimpeur poids plume :p !
Et cette cyclosportive montagnarde a tenu ces promesses ! Premier kilomètre et première ascension ! J'ai eu beau me placer devant dès le départ, j'ai dû faire des efforts pour me replacer à l'avant. Et quand je parle d'efforts, je parle de remonter un peloton presque en file indienne à 190 puls/min. J'ai ensuite pu suivre "tranquillement" le peloton jusqu'au trentième kilomètre. Je n'ai jamais eu l'impression d'être dans le rouge bien que un coup d’œil sur le cardiomètre me donnait des sueurs froides tellement j'étais surpris d'être à des fréquences si élevées.
Arriva la montée de Castans au kilomètre 28. C'est une montée de 4 km, irrégulière mais dont le final est monstrueux de part ses pourcentages. Il fallait absolument basculer dans le premier groupe car ensuite il y a plus de 40 km de plat à découvert avant la dernière ascension. Pas question de se réserver ! J'arrive à me replacer en première ligne avant d'arriver au niveau du mur. Et comme je connais la difficulté du mur grâce au repérage fait avec le club la semaine précédente, je sors du peloton pour anticiper la difficulté. J'ai voulu monter à mon rythme et j'avais 10 m d'avance au pied du mur. Ce qui est relativement important sur de tels pourcentages. Cette précaution n'a pas été inutile car en haut je ne suis plus le premier, j'ai maintenu mon rythme mais nombreux sont ceux m'ayant dépassé. Je bascule en retard de la douzième position. Et surtout je ne suis pas dans le premier groupe mais dans le second lancé à tombeau ouvert dans la descente pour rattraper le retard. Dans la descente, ce n'est pas moi qui fais le travail, ça va beaucoup trop vite et je me préoccupe plutôt de ne pas chuter et de ne pas me faire distancer. Après quelques kilomètres de chasse, mission réussie je suis dans le premier groupe. À partir de là, j'avais toute la plaine pour me refaire une santé. En effet, les jambes brûlent et je sens que si je ne fais rien j'aurais des crampes avant la fin de la course. Et monter le Pic de Nore avec des crampes ne me plait guère. Ainsi, pendant environ une heure, je bois, je mange, je m'étire et je reste planqué dans les roues. Et le rythme du peloton de 30/40 coureurs me convient très bien. Le vent gênait notre progression et personne ne voulait rouler. Certains se sont impatientés et ont attaqué et ont pris quelques dizaines de secondes d'avance mais rien de grave puisque tout le monde a été rattrapé dans la montée.
Le dernier acte se joua à partir de Cabrespine. 17 km d'ascension avant d'en finir avec cette course. L'écrémage commence immédiatement et le nombre de prétendants à la victoire diminue progressivement. Je m'étais préparé mentalement à ce que mon tour arrive mais au fil des centaines de mètres je me rends compte que je ne peine pas plus que les autres. On est plus qu'une dizaine quand le futur vainqueur de la course lance son attaque. Tout le monde est battu ! A partir de ce moment, un coéquipier du vainqueur prend en main le groupe et donne le tempo. Plusieurs attaques ont lieu mais aucunes ne réussissent. De mon côté, j'ai observé tout le monde et décidé à mon tour de tenter quelque chose. On perd du terrain sur l'homme de tête et je sais que je ne sortirais pas en attaquant. Donc je préfère changer seulement de rythme et d'augmenter la cadence. J'imprime le rythme un moment dans l'espoir de faire craquer quelques personnes mais je finis par me rabattre au bout d'un kilomètre devant l'inefficacité de l'opération. Tout le monde finis par se résigner et on finit la première partie de l'ascension à 6. Après un petit replat, on attaque enfin le Pic de Nore. C'est là que je réalise que je suis vraiment parmi les meilleurs. Je suis très très motivé et j'ai repris un peu de force sur le replat ! Tellement que je n'attends pas la fin de la montée pour donner tout ce que j'ai. Je décide d'attaquer sur la portion avec le vent de face. Durant l'attaque je zigzag un peu pour éviter que l'on me prenne la roue. Tout le monde est en file indienne et grimace mais quand je me relève personne n'a lâché prise. Ensuite je décide d'assumer mon attaque et je donne le tempo devant. J'essaie de rouler le plus fort possible toujours dans le but de faire craquer quelqu'un. Peine perdue car au bout de 2 km nous sommes toujours 6. Dès que je me relève, aucun de mes compagnons ne reprend le relais. Preuve que tout le monde était dans le rouge. On continue comme ça jusqu'au dernier kilomètre. A ce moment, la route n'est plus abritée et le vent devient un ennemi supplémentaire à combattre. Tout le monde donne tout ce qu'il a et au jeu de celui qui a les plus grosses cuisses, c'est le premier à perdre. Mais ma déception est vite remplacée par de la joie puisque les spectateurs venus nous encourager sur la fin m'apprennent que je suis 7ème ! Je n'avais pas vraiment réalisé et l'apprendre m'a fait tellement plaisir que je n'ai pas fait attention à la crampe à mon mollet sur les derniers 200 m.
Je finis donc 7ème au scratch et 4ème de ma catégorie.



lundi 5 janvier 2015

BILAN 2014 CYRIL

Salut à tous,

voici le résumé de mon année cyclisme 2014 - (très simplifié du fait que je n'ai plus mon bras droit pour écrire !!!!!!!)

BILAN 2014 REEL DE MA DEUXIEME ANNEE DE CYCLISME:

10741 KM
427 heures de selle
134 sorties
116618 m de dénivelé positif (Garmin)
1 fracture du coude
1 fracture clavicule
Etape du Tour Pau-Hautacam: 976ème/9876 - Grimpeur 578ème/9876


(Pour comparaison) BILAN REEL DE 2013 :

9829 KM
402 heures de selle
114 sorties
101823 m de dénivelé positif
La Sidobre : 109ème/589



Maintenant place à 2015, ça débute pas très bien avec un coeur fatigué et une fracture de la clavicule droite, mais je crois en l'avenir... A suivre
Pour l'heure, séances de home traîner !!!

vendredi 2 janvier 2015

Bilan 2014 (Partie III)

BONNE ANNEE 2015!!

Je vous souhaite une heureuse année 2015, rempli de bonheur, de santé, de fortune, d'amour, de réussite... En résumé, je vous souhaite d'avoir ce que vous voulez :)
Pour ma part, j'espère réussir ma vie étudiante, ma vie sportive et si je pouvais avoir une vie amoureuse, je serais le plus heureux x).

Voici la troisième partie du résumé de mon année 2014:

Après la Ronde Castraise, j'ai officiellement rejoins le Vélo Sport Castrais. Presque chaque dimanche j'ai participé aux entraînements d'environ 90 km qui ont permis à mon corps de s'habituer à des efforts de plus de 3 heures. Pendant le mois de mai, j'ai appris qu'une cyclosportive se déroulait début juin à Albi. C'était les dernières semaine de cours, j'ai donc décidé de porter pour la première fois les couleurs de mon club sur une course.
L’Albigeoise ne présente pas de gros pourcentage mais cumule tout de même 1200 m de dénivelé total sur plus de 90 km. Au départ de cette course, je ne savais pas trop quel était mon niveau par rapport à la concurrence et par conséquent je ne savais pas quel objectif me donner. Je suis donc parti avec le seul but de suivre le flot du mieux que je pouvais et ainsi gagner en expérience.
De l'expérience je pense que j'en ai largement eu! En moins d'un kilomètre, une de mes bouteilles a sauté du porte gourde à cause de nids de poules que je n'ai pas eu le temps d'éviter. J'ai prié toute la course pour que les 500 mL d'eau que j'avais me suffise pour parcourir les 90 km. La première partie de course était plane, j'ai pu rouler dans le peloton. C'était une première pour moi de rouler dans un groupe aussi imposant. Ce n'est pas facile de se faire une place dans un peloton et j'ai toujours tendance à me retrouver sur le bord de la route et moins bien protégé que la majorité. Les premières difficultés ont permis de faire le tri ! Pour ma part, j'ai réussi à m'accrocher aux meilleurs bien que cela m'ai coûté des efforts aux sommets des bosses pour reprendre les roues. Un peu avant la mi-course, une chute s'est produit sur le côté droite du peloton (composé d'une quarantaine de personnes ) alors que le rythme s'accélérait sur une bosse. Je n'ai pas été réellement gêné par la chute mais c'est à ce moment que j'ai décidé de lever la pédale car je savais que je pourrais ainsi continuer la course dans un groupe de chasse motivé et organisé. Nous avons ainsi formé un groupe d'une petite dizaine de coureurs en chasse derrière les meilleurs. Il était évident que nous ne pourrions pas rattraper les premiers mais tout le monde prenaient quand même des relais soutenus. Je n'étais pas toujours à mon avantage surtout sur le plat mais quand nous sommes arrivés à la dernière difficulté, une montée d'environ 2 km à 5%, j'ai senti que j'avais bien plus d'aisance que mes compagnons de routes. J'ai alors hésité longuement : attaquer et finir les 20 km tout seul ? La fin étant majoritairement du plat et de la descente, j'avais peu de chance de pouvoir réussir. J'ai donc pris sur moi et adapter mon rythme dans la montée pour que tout le monde dans le groupe puisse me suivre. J'ai continué ainsi après la montée car mes compagnons de route semblaient être un peu asphyxié. Ce qui est "marrant" c'est que juste avant la montée c'est moi qui n'était pas très bien, j'avais arrêté de prendre des relais car cela me coûtait trop d'effort et de toute façon je n'étais pas du tout efficace. Alors que pendant la montée, j'ai retrouvé tout mes moyens et je me sentais mieux après. Par la suite je me suis retrouvé à mener le groupe sur la longue partie plane après la montée. Cependant, j'ai commencé à trouver le temps long devant le groupe. La montée était passé depuis un moment et je trouvais bizarre que personne ne me relais pas plus que cela alors que le terrain ne mettais plus propice. J'ai alors inspecté tout les membres du groupe, et j'ai suspecté certains de se réserver pour la fin. Dans le but de réveiller ceux qui s'étaient endormi, tester la fraîcheur du groupe et montrer mon mécontentement, j'ai attaqué ! Pas une grosse attaque, mais de quoi sortir du groupe et prendre quelques dizaines de mètres. Je n'ai pas roulé seul longtemps car il y avait du vent et je n'avais pas l'intention de continuer tout seul de toute façon. Le groupe m'a rattrapé mais j'ai eu le plaisir de voir de nouvelles têtes à l'avant. Quand on m'a demandé quelle mouche m'avait piqué j'ai répondu que c'était pour secouer le groupe. Mon attaque n'a pas dû être inutile car après ça, les relais ont repris de la vigueur et sur le retour vers Albi vent dans le dos nous avons filé bon train. Confiant dans ma fraîcheur en fin de course j'ai tenté d'accélérer dans les dernières bosses, mais rien de significatif. Nous sommes arrivé sur Albi et l'heure de l'explication arriva. Malheureusement, je n'ai pas pu y participé à cause d'une "erreur". Je m'explique. La meilleure féminine et moi-même avons voulu anticiper le sprint car en tant que petit gabarit, nous savions que nous n'avions pas le même niveau que nos compagnons sur le plat. Cependant, nous avons choisi de prendre le dernier rond point comme le demande le code de la route, dans le sens anti-horaire (le plus long). Le reste du groupe passa sur la gauche car le rond point était protégé. Nous avons perdu 50 m irrattrapable. Très frustré, j'ai accompagné la féminine jusqu'à bout.
Je suis tout de même fière de finir 28ème à 34.7 km/h de moyenne et aussi premier de mon club ! Notre groupe a plus de 3 minutes d'avance sur nos poursuivants, preuve de la bonne entente qu'il y a eu dans notre groupe.



Pour voir le parcours