Voici le premier opus d'une série d'article où nous vous ferons partager nos plus belles sorties à vélo. Le genre de balade à vélo que nous nous souviendrons longtemps. Cela peut-être à cause de la difficulté ou alors parce que cela représente une première fois ou tout simplement parce qu'on a été plus heureux de rouler que d'habitude.
Photos à l'appui, nous nous efforcerons de vous montrer le paysage et nos mines réjouies (ou épuisées ^^)
Photos à l'appui, nous nous efforcerons de vous montrer le paysage et nos mines réjouies (ou épuisées ^^)
C'est donc moi qui ouvre le bal avec ma première fierté en tant que cycliste :
La Montée du Mont Ventoux.
Grâce au Tour de France, le Mont Chauve fait parti des ascensions mythiques pour un cycliste et c'est à ce jour la seule que j'ai gravi. J'avais décidé que pour mes 18 ans, en plus d'avoir le bac etc..., je gravirais le Mont Ventoux. Et c'est ce que j'ai finalement fait le 6 août 2013.
Nous sommes parti d'Orgnac l'Aven direction Bédoin tôt le matin pour que je puisse profiter de la "fraîcheur" matinale. Si je dis "nous" c'est parce que j'ai organisé une véritable expédition. En plus de moi et mon vélo, mon fan club avait fait le déplacement :). Mon frère, mes parents, mes grand-parents et un de leur ami, soit 6 personnes pour prendre des photos et m'encourager sur le bord de la route tous les deux/trois kilomètres.
Il est 8 h passé quand je sors le vélo du coffre dans le centre de Bédoin. Le temps est magnifique et il ne fait pas encore trop chaud. Je m'élance après avoir rapidement vérifié si tout était OK. C'était la première fois que je me lançais dans une longue ascension. Le Mont Ventoux par Bédoin, c'est 21 km d’ascension à plus de 7.5 %. Et j'espérais simplement mettre moins de 2 h pour escalader les 1570 m de dénivelé.
Le maillot de La Jalabert sur le dos et bien positionné sur mon fidèle destrier, je commence l'ascension. Les premières centaines de mètres sont plutôt planes et permettent de ce mettre en jambes et de profiter de la splendeur du Mont Ventoux vue du bas et à côté des vignes. Je dois avouer que c'est impressionnant et à ce moment là, difficile de croire que 2 h plus tard j'allais me trouver tout en haut.
A noter aussi que peu de temps après mon départ, j'ai été surpris de me faire dépasser par un cycliste en train d'attaquer. Oui! Surpris parce que je m'attendais pas à ce qu'une personne démarre une ascension de cette façon. Je venais de partir et je n'avais pas l'intention de le suivre vu à l'allure à laquelle il m'a dépassé.
Les 5 premiers kilomètres se gèrent sans problèmes. Le pourcentage tourne autour de 3 et 5 % et j'ai pu ainsi prendre une bonne allure, que j'allais garder jusqu'au bout, c'est-à-dire 180 pulsation par minute. Tout au long de l'ascension, je vérifiais si je ne dépassais pas cette valeur car j'avais de bonnes sensation à ce rythme.
C'est à partir de Saint-Estève, (kilomètre 5.5) que la route s'élève. Après un virage en épingle, on entre dans la forêt. Mon triple plateaux n'est pas de trop car je peux monter les passages à plus de 10% tout en restant souple. Je n'ai pas le temps de m'ennuyer, je rattrape régulièrement des VTTistes, des routiers et des coureurs à pied.
C'est aussi dans la forêt que commence à fleurir les inscriptions au sol destinées à encourager les coureurs du Tour de France. Autant de lecture qui donne du courage pour appuyer sur les pédales.
Quand je parlais de mon fan club, ce n'était pas pour rigoler !!
Au 10ème kilomètre, se trouve ce virage impressionnant qui pique dans les jambes :)
Cela fait une bonne heure que je grimpe et je commence à sortir de la forêt et à apercevoir la terre nue du sommet. Je profite d'un léger replat avant le chalet Reynard pour boire un bon coup et prendre une ou deux barres. Relativement difficile avec l’essoufflement mais il le faut bien si je veux ne pas avoir de défaillance avant la fin.
Le Chalet Reynard au 15ème kilomètre indique la dernière partie de l’ascension. C'est le moment pour relancer l'allure.
Jusqu'à présent, seul le "sprinteur" à la sortie de Bédoin avait pu me doubler. Et à force de doubler des gens, j'espérais pouvoir le rattraper et pouvoir dire au sommet que j'avais été le plus rapide. Dans la forêt, je ne pouvais pas le voir. Mais dès que je suis arrivé dans le paysage lunaire du sommet, j'ai fini par le voir au loin. Il n'en fallait pas plus pour me motiver. Je pouvais aussi voir le sommet au loin. J'ai donc estimé qu'il était temps de rajouter une dent et d'accélérer le rythme. A chaque lacet, au lieu de profiter du replat, je prenais de la vitesse pour aborder la pente avec plus d'inertie.
Au fur et à mesure des centaines de mètres, je me rapprochais du fameux sprinteur du départ et d'un autre coureur qui semblait tenter de suivre son rythme.
A environ deux kilomètres du sommet, j'avais enfin réussi à les rattraper. J'étais un peu asphyxié par l'effort fourni. Je me suis donc calé dans la roue le temps de reprendre un peu mon souffle.
A un kilomètre du sommet je passe devant et donne tout ce qu'il me reste.
Les derniers 700 m sont beaucoup plus durs à cause du vent qui commence à souffler. Mais rien n'est plus beau que le dernier virage, celui à partir du quel on peux contempler la vue et apprécier le résultat de l'effort fourni.
Au final personne n'a pu me doubler dans l’ascension et un coup d’œil à ma montre m'indique que j'ai mis seulement 1h30 pour gravir le Mont Ventoux ! Pour une première fois il y a de quoi être fière :)
J'avoue quand même être un peu épuisé et le vent au sommet n'est pas très agréable.
Après la photo souvenir et une discussion avec un compagnon d'ascension, je pars pour la descente vers Malaucène. Une ascension n'est pas vraiment terminé tant que l'on n'est pas redescendu.
Je dois dire que la descente n'est pas mon point fort et l'allure est vertigineuse. 20km de descente c'est long quand on est crispé ! Quand je m'arrête enfin en bas, je suis surpris quand je me rends compte de la douleur que j'ai dans le cou ! Je ne m'en suis pas aperçu en descendant mais j'avais le cou complètement tendu.
Conclusion de la journée : la montée et la descente en moins de deux heures et plein de souvenir. Je devais participer à la Jalabert deux semaines plus tard et j'étais remonté à bloc mais c'était sans compter une vilaine chute 3 jours avant la course.
Il est 8 h passé quand je sors le vélo du coffre dans le centre de Bédoin. Le temps est magnifique et il ne fait pas encore trop chaud. Je m'élance après avoir rapidement vérifié si tout était OK. C'était la première fois que je me lançais dans une longue ascension. Le Mont Ventoux par Bédoin, c'est 21 km d’ascension à plus de 7.5 %. Et j'espérais simplement mettre moins de 2 h pour escalader les 1570 m de dénivelé.
Le maillot de La Jalabert sur le dos et bien positionné sur mon fidèle destrier, je commence l'ascension. Les premières centaines de mètres sont plutôt planes et permettent de ce mettre en jambes et de profiter de la splendeur du Mont Ventoux vue du bas et à côté des vignes. Je dois avouer que c'est impressionnant et à ce moment là, difficile de croire que 2 h plus tard j'allais me trouver tout en haut.
A noter aussi que peu de temps après mon départ, j'ai été surpris de me faire dépasser par un cycliste en train d'attaquer. Oui! Surpris parce que je m'attendais pas à ce qu'une personne démarre une ascension de cette façon. Je venais de partir et je n'avais pas l'intention de le suivre vu à l'allure à laquelle il m'a dépassé.
Les 5 premiers kilomètres se gèrent sans problèmes. Le pourcentage tourne autour de 3 et 5 % et j'ai pu ainsi prendre une bonne allure, que j'allais garder jusqu'au bout, c'est-à-dire 180 pulsation par minute. Tout au long de l'ascension, je vérifiais si je ne dépassais pas cette valeur car j'avais de bonnes sensation à ce rythme.
C'est à partir de Saint-Estève, (kilomètre 5.5) que la route s'élève. Après un virage en épingle, on entre dans la forêt. Mon triple plateaux n'est pas de trop car je peux monter les passages à plus de 10% tout en restant souple. Je n'ai pas le temps de m'ennuyer, je rattrape régulièrement des VTTistes, des routiers et des coureurs à pied.
C'est aussi dans la forêt que commence à fleurir les inscriptions au sol destinées à encourager les coureurs du Tour de France. Autant de lecture qui donne du courage pour appuyer sur les pédales.
Quand je parlais de mon fan club, ce n'était pas pour rigoler !!
Cela fait une bonne heure que je grimpe et je commence à sortir de la forêt et à apercevoir la terre nue du sommet. Je profite d'un léger replat avant le chalet Reynard pour boire un bon coup et prendre une ou deux barres. Relativement difficile avec l’essoufflement mais il le faut bien si je veux ne pas avoir de défaillance avant la fin.
Le Chalet Reynard au 15ème kilomètre indique la dernière partie de l’ascension. C'est le moment pour relancer l'allure.
Jusqu'à présent, seul le "sprinteur" à la sortie de Bédoin avait pu me doubler. Et à force de doubler des gens, j'espérais pouvoir le rattraper et pouvoir dire au sommet que j'avais été le plus rapide. Dans la forêt, je ne pouvais pas le voir. Mais dès que je suis arrivé dans le paysage lunaire du sommet, j'ai fini par le voir au loin. Il n'en fallait pas plus pour me motiver. Je pouvais aussi voir le sommet au loin. J'ai donc estimé qu'il était temps de rajouter une dent et d'accélérer le rythme. A chaque lacet, au lieu de profiter du replat, je prenais de la vitesse pour aborder la pente avec plus d'inertie.
Au fur et à mesure des centaines de mètres, je me rapprochais du fameux sprinteur du départ et d'un autre coureur qui semblait tenter de suivre son rythme.
A environ deux kilomètres du sommet, j'avais enfin réussi à les rattraper. J'étais un peu asphyxié par l'effort fourni. Je me suis donc calé dans la roue le temps de reprendre un peu mon souffle.
A un kilomètre du sommet je passe devant et donne tout ce qu'il me reste.
Les derniers 700 m sont beaucoup plus durs à cause du vent qui commence à souffler. Mais rien n'est plus beau que le dernier virage, celui à partir du quel on peux contempler la vue et apprécier le résultat de l'effort fourni.
Au final personne n'a pu me doubler dans l’ascension et un coup d’œil à ma montre m'indique que j'ai mis seulement 1h30 pour gravir le Mont Ventoux ! Pour une première fois il y a de quoi être fière :)
J'avoue quand même être un peu épuisé et le vent au sommet n'est pas très agréable.
Après la photo souvenir et une discussion avec un compagnon d'ascension, je pars pour la descente vers Malaucène. Une ascension n'est pas vraiment terminé tant que l'on n'est pas redescendu.
Je dois dire que la descente n'est pas mon point fort et l'allure est vertigineuse. 20km de descente c'est long quand on est crispé ! Quand je m'arrête enfin en bas, je suis surpris quand je me rends compte de la douleur que j'ai dans le cou ! Je ne m'en suis pas aperçu en descendant mais j'avais le cou complètement tendu.
Conclusion de la journée : la montée et la descente en moins de deux heures et plein de souvenir. Je devais participer à la Jalabert deux semaines plus tard et j'étais remonté à bloc mais c'était sans compter une vilaine chute 3 jours avant la course.